Élections européennes 2024 : les militants Reconquête veulent rester "très optimiste sur le score" de leur parti

Derniers jours de campagne pour les candidats aux élections européennes et derniers meetings. Pour Marion Maréchal et Éric Zemmour, cela se déroulait dans la soirée du mercredi 5 juin avec un millier de sympathisants réunis sur le port de Nice. Un meeting qui n'a pas fait le plein. Le parti Reconquête est un peu à la peine dans les intentions de vote, à peine au-dessus du seuil des 5% nécessaires pour envoyer des élus à Strasbourg, mais ses militants tentent de rester optimistes.

Tristan et Thierry agitent leurs drapeaux bleu-blanc-rouge en criant le nom de leur candidate. Ils en sont convaincus : leur liste favorite dépassera le seuil des 5%. "On va aller entre 6 et 8% très largement. Je suis très positif, très optimiste sur le score."

L'avenir du parti en question

Mais ils en ont conscience, les électeurs d'Éric Zemmour en 2022 peuvent très bien repartir voter pour Les Républicains ou préférer grossir le score du Rassemblement national. Ce qui agace particulièrement Anne : "Jordan Bardella, c'est 'Monsieur n'est pas là' parce qu'il ne va jamais au Parlement. Ne votez pas Bardella, votez Marion ! C'est la meilleure."

Une injonction qui montre une fébrilité. D'ailleurs Sandra se demande comment Reconquête pourrait survivre, s'il n'arrivait toujours pas à avoir des élus : "Il y aura peut-être une déception collective au niveau des électeurs. Donc c'est vrai que ce n'est pas évident."

Jean-Luc s'interroge lui aussi. Selon lui, le parti pourrait survivre mais ne pas jouer les premiers rôles à la prochaine présidentielle. "Ni Marion Maréchal, ni Éric Zemmour ne pourront jouer un rôle dans l'élection, estime le militant. Quand un candidat va ramasser plus de 30% des voix, il sera difficile de le sortir du jeu." Son espoir, c'est que Jordan Bardella réalise la fameuse union des droites prônée par Éric Zemmour.