La droite remporte le fief de Manuel Valls
En Essonne, la gauche qui dirigeait le département d'origine du Premier ministre depuis 17 ans n'a pu conserver que six des 21 cantons en jeu pour ce scrutin du 29 mars.
C'est un échec électoral majeur, et en plus symbolique. L'Essonne, contrôlée par la gauche depuis 1998, a basculé à droite, menée par l'union UMP-UDI, lors de ce second tour des élections départementales.
L'opposition remporte 15 cantons sur 21, sur un territoire où la gauche est très implantée, surtout au nord du territoire. Manuel Valls a ainsi été maire d'Évry pendant 11 ans jusqu'en 2012. Mais les électeurs ont choisi l'alternance.
"Il y avait des choses sur le département qui n'allait plus, il y avait un laisser-aller, donc j'espère que la droite pourra redonner un dynamisme", estime un électeur d'Évry.
Georges Tron, futur président ?
Jérôme Guedj, le président sortant du département, n'y croyait déjà plus vraiment dimanche vers 20h15, alors que le dépouillement était à peine commencé. "Ça va être short", a-t-il commenté au micro de France 2.
Ce frondeur socialiste n'hésite plus à montrer son mécontentement vis-à-vis de la politique gouvernementale. "Pas de bol, la prochaine élection, c'est la présidentielle. On veut quoi ? Que la gauche soit éliminée dès le premier tour ? Non, alors dans ce cas-là on met des choses concrètes", s'insurge Jérôme Guedj.
Avec la victoire de la droite, c'est Georges Tron qui pourrait prendre la tête de la présidence du conseil départemental essonnien.
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