Législatives : au second tour, "je ferai barrage à l'extrême gauche", assure le LR François-Xavier Bellamy

"Où est l'antisémitisme aujourd'hui ? Où est le racisme ? Ils sont à l'extrême gauche", estime l'eurodéputé.
Article rédigé par franceinfo - avec France Bleu
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François-Xavier Bellamy, député européen LR, le 12 juin 2924. (DIMITAR DILKOFF / AFP)

Au second tour des élections législatives, "je ferai barrage à l'extrême gauche", assure jeudi 13 juin François-Xavier Bellamy, député européen LR, invité de l'émission Ma France sur France Bleu jeudi 13 juin. Il assure la gouvernance en binôme des Républicains avec Annie Genevard, depuis l’éviction mercredi du président du parti, Éric Ciotti.

"Pendant des années, on nous a expliqué qu'il fallait faire barrage à ce qui détruit la République, faire barrage à l'antisémitisme, faire barrage au racisme. Où est l'antisémitisme aujourd'hui ? Où est le racisme ? Ils sont à l'extrême gauche", estime François-Xavier Bellamy. "Ils sont du côté de cette alliance scandaleuse entre des formations politiques de gauche qui tolèrent dans leurs rangs aujourd'hui ce qui justifie le pire", ajoute-t-il.

L'élu fustige La France insoumise qui, selon lui, "couvre l'antisémitisme", "et quand vous entendez le NPA de M. Besancenot qui se joint à ce Front populaire, qui se réjouissait des attaques du 7 octobre et qui félicitait le Hamas en l'appelant la résistance, et bien je dis que ce n'est pas possible, il faut faire barrage à l'antisémitisme", poursuit François-Xavier Bellamy.

LR aura des candidats "partout en France"

"On a besoin de clarté. Nous disons que nous ne sommes pas dans une forme de coalition ou d'abandon de nos convictions", ajoute l'eurodéputé qui affirme que LR aura des candidats "partout en France". Mais "si par malheur, il m'arrivait de ne pas pouvoir voter pour un candidat de ma famille politique au deuxième tour, j'assume qu'effectivement, pour moi, le danger le plus grand pour la France, c'est l'arrivée au pouvoir de l'extrême gauche de Jean-Luc Mélenchon", assène François-Xavier Bellamy.

Il regrette que le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure "nous explique qu'il ne voit pas d'opposition à ce que Jean-Luc Mélenchon devienne Premier ministre, il y a une gauche qui a manifestement abandonné ses combats et ses convictions. Ce n'est pas notre cas. Nous resterons lucides et nous défendrons en effet la France et la République", répond l'élu. Plus tôt dans la matinée, la vice-présidente des Républicains, Florence Portelli avait appelé sur France Inter à la démission du premier secrétaire du PS. L'essentiel, selon le Républicain, est de "faire barrage à ce qui aujourd'hui menace la République. Ça veut dire s'opposer à la montée de cette extrême gauche qui, si nous n'y prenons pas garde, pourrait arriver au pouvoir".

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