"C'est le moment de l'engagement" : Laurence Tubiana, candidate du PS, des écologistes et du PCF, se dit prête pour Matignon

"Quand il y a une crise politique, il faut y répondre. Il y a besoin d'une personne de gauche, si cela doit être moi, je le fais", déclare l'économiste et diplomate du climat, jeudi, dans un entretien à l'AFP.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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L'universitaire et diplomate Laurence Tubiana, à Washington, la capitale fédérale des Etats-Unis, le 17 avril 2024. (CELAL GUNES / ANADOLU  / AFP)

L'économiste et diplomate du climat Laurence Tubiana, proposée par les socialistes, les communistes et les écologistes comme candidate du Nouveau Front populaire à Matignon, s'est dite prête à devenir Première ministre, dans un entretien accordé jeudi 18 juillet à l'AFP.

 "Je ne demande rien, mais c'est le moment de l'engagement et cela me correspond", déclare l'architecte de l'accord de Paris, âgée de 73 ans. "Quand il y a une crise politique, il faut y répondre. Il y a besoin d'une personne de gauche, si cela doit être moi, je le fais", ajoute l'universitaire.

"C'est une politique de gauche qu'il faut faire et non pas chercher un barycentre."

Laurence Tubiana, candidate pour Matignon

à l'AFP

Si le Nouveau Front populaire n'a pas décroché la majorité absolue lors des élections législatives, Laurence Tubiana salue le "front républicain contre l'extrême droite" et estime que le succès de la gauche "répond à l'urgence sociale et écologique"

Celle qui est jugée trop "Macron-compatible" par LFI rappelle qu'elle a "refusé trois ou quatre fois d'entrer au gouvernement sous Emmanuel Macron", car "en désaccord avec sa politique". Elle cite la réforme des retraites comme point de discorde. "Le gouvernement n'a pas voulu entendre tous les gens qui ont défilé pendant des semaines", déplore Laurence Tubiana, qui souhaite "abroger" cette réforme, ou "la geler".

En cas de nomination à Matignon, elle affirme ne pas vouloir utiliser l'article 49.3 de la Constitution à outrance. "Mon ADN, ce n'est pas le 49.3, on voit l'incompréhension des Français sur ce sujet. Même s'il faut peut-être des exceptions, notamment sur le budget", souligne Laurence Tubiana. Et la même de citer François Ruffin : "Il faut être bienveillant".

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