Cet article date de plus de sept ans.

Élections législatives : ce qu'il faut retenir du scrutin à risque des Pays-Bas

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Ce qu'il faut retenir du scrutin à risque des Pays-Bas
Ce qu'il faut retenir du scrutin à risque des Pays-Bas Ce qu'il faut retenir du scrutin à risque des Pays-Bas (France 3)
Article rédigé par France 3
France Télévisions
France 3

Les yeux de l'Europe sont rivés sur les élections législatives aux Pays-Bas. Les Néerlandais se rendent depuis ce mercredi 15 mars au matin dans les urnes. Il s'agit d'élections test, avec un mouvement d'extrême droite parmi les favoris. Pascal Verdeau, de la rédaction européenne de France 3, fait le point.

Les yeux de l'Europe sont rivés sur les élections législatives aux Pays-Bas. Les Néerlandais se rendent depuis ce mercredi 15 mars au matin dans les urnes. Il s'agit d'élections test, avec un mouvement d'extrême droite parmi les favoris. "Tout l'enjeu pour le leader d'extrême droite xénophobe, europhobe et antimusulman Geert Wilders, c'est de devenir le premier parti du royaume", explique Pascal Verdeau. "Il est proche de Marine Le Pen, et sa victoire donnerait des ailes à tous les populistes européens. Cela dit, Geert Wilders ne pourra pas, même en cas de victoire, constituer un gouvernement de coalition, car il existe ici un véritable cordon sanitaire autour de lui et de son parti", assure le journaliste.

"Le match a commencé"

Son adversaire principal, le premier ministre sortant, Mark Rutte, qui a pourtant mené une campagne fortement orientée aussi à droite, veut donner un coup d'envoi au mauvais populisme. "Et puisque nous sommes dans un pays de football, le premier ministre file la métaphore footballistique en assurant que 'le match a commencé', quart de finale ici aux Pays-Bas, demi-finale au mois de mai avec la présidentielle en France, et finale à Berlin avec les législatives en septembre prochain'. Quand aux Pays-Bas, les premiers résultats seront connus ce mercredi soir", conclut le journaliste.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.