Municipales : à Paris, "il faut mettre fin à l'anarchie", estime Rachida Dati
L'ancienne ministre de la Justice de Nicolas Sarkozy était l'invitée des "4 Vérités" de France 2 mercredi 12 février. Candidate à la mairie de Paris, elle crée la surprise dans les sondages et dénonce le bilan d'Anne Hidalgo.
Rachida Dati est partie à la conquête de Paris. À un mois des élections municipales, elle ne veut pas croire qu'elle est la vraie surprise des sondages parisiens. "Depuis un certain temps, je suis maire du 7e arrondissement, j'ai un bilan, j'ai une action, j'ai un engagement de longue date. Paris m'a toujours intéressé", explique la candidate LR. "Depuis de nombreux mois, je vais dans tous les arrondissements, je rencontre tous les jours les Parisiens, j'entends leurs difficultés".
Son ambition pour la capitale : "Je voudrais que Paris devienne une ville sûre, une ville propre, une ville où l'on respire, une ville où l'on circule et une ville bien gérée". Rachida Dati veut notamment une police municipale armée. "Je l'ai dit depuis deux ans, tout le monde était contre, aujourd'hui tout le monde se rend compte qu'elle est nécessaire pour lutter contre la délinquance du quotidien", insiste-t-elle.
Dati réclame des comptes à Hidalgo
L'ancienne garde des Sceaux estime ainsi qu’"il faut mettre fin à l'anarchie" dans tous les domaines à Paris. Et dénonce la façon dont Anne Hidalgo a géré la ville depuis son arrivée à la mairie. "Je veux qu’Anne Hidalgo s'explique sur son bilan, parce qu'en vingt ans de gauche, elle a réussi à faire détester Paris par les Parisiens", déplore l'édile du 7e arrondissement. Cette dernière précise aussi qu'elle accepte l'idée d'un débat pour les municipales, mais met en garde contre les "débats à plusieurs qui se transforment en foire d'empoigne".
Enfin, Rachida Dati s'en prend aussi à la politique d'Emmanuel Macron : "De dire on met le paquet sur le régalien ou l'écologie... Sur le régalien il est temps. On a une explosion de la délinquance en France". Selon elle, la France manque d'une vraie politique pénale. "Il faut restaurer l'autorité, il faut remettre de l'ordre et avoir une politique pénale très claire, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui".
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