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Comptes de campagne de Macron : une entreprise qui a accordé une ristourne de 12 000 euros évoque un "geste commercial"

La société Eurydice a accordé au candidat un rabais de 14% pour l'organisation d'un meeting à Arras. Son gérant, contacté par franceinfo, justifie cette pratique.

Article rédigé par franceinfo
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Emmanuel Macron lors de son meeting à Arras (Pas-de-Calais), le 26 avril 2017. (CHRIS NAIL / ANADOLU AGENCY)

Eclaboussée par l'affaire des ristournes accordées à l'association de financement de la campagne présidentielle d'Emmanuel Macron, la société Eurydice se défend. Dans un article publié jeudi 3 mai, L'Obs note que l'entreprise, dont un ancien cadre est désormais responsable du pôle images et évènements de l'Elysée, a accordé une remise de 12 583 euros (soit 14,5% du montant total de la facture) à l'équipe du candidat d'En marche ! pour un meeting tenu à Arras (Pas-de-Calais), entre les deux tours de l'élection présidentielle, le 26 avril 2017.

"Nous avons fait un geste commercial parce qu'on en était au cinquième ou sixième meeting qu'on faisait pour eux", justifie Hugues de Lastic, le dirigeant de cette société spécialisée dans l'événementiel, contacté par franceinfo. Cette remise a été décidée "à l'initiative d'En marche !" lors d'une "négociation entre les services communication d'En marche !" et Eurydice en "juillet 2016", assure Hugues de Lastic.

Si on n'avait pas fait ce geste-là, on aurait perdu le client. C'est un marché très concurrentiel.

Hugues de Lastic

à franceinfo

Le dirigeant d'Eurydice reconnaît néanmoins qu'Arnaud Jolens, directeur développement et stratégie de la société à l'époque, devenu responsable du pôle images et évènements de l'Elysée, "a été amené à avoir certains contacts avec les équipes de la communication d'En marche !" durant la négociation de ce contrat, "en tant que commercial"Hugues de Lastic indique enfin ne pas avoir travaillé avec d'autres candidats à l'élection présidentielle, car les devis présentés n'ont pas été retenus. Pas de "geste commercial" dans ces cas : "On ne propose une remise qu'à partir du moment où il y a déjà eu collaboration", assure le dirigeant.

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