Corse : Emmanuel Macron "cède à la violence", estime Valérie Pécresse
La candidate LR à la présidentielle décrit un président "aux abois", qui "paie cash son mépris des territoires".
Emmanuel Macron "cède à la violence", a réagi mercredi 16 mars sur France Inter Valérie Pécresse, après que le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a déclaré que le gouvernement était prêt à aller "jusqu'à l'autonomie" pour la Corse. Il faut "ramener l'ordre en Corse avant d'entamer des négociations", a poursuivi la candidate LR à la présidentielle, en référence aux heurts et violentes manifestations qui ont lieu sur l'île depuis l'agression d'Yvan Colonna en prison, "sinon l'État n'entamera pas ces négociations en position de force".
Valérie Pécresse s'est dite favorable à l'autonomie de la Corse mais "dans le cadre de la République". "Ça ne doit pas conduire au démantèlement de la République et c'est ce qui est inquiétant dans le processus corse", a-t-elle estimé. Valérie Pécresse souhaiterait obtenir un "donnant donnant" de la part de la Corse, "l'autonomie contre des résultats", notamment dans la création d'emplois, dans le désenclavement et "la gestion des déchets".
Le gouvernement "prêt à aller jusqu'à l'autonomie" de la Corse : pour @VPecresse, Emmanuel Macron "est aux abois" et "cède à la violence". "Ça n'est pas sain, il faut ramener l'ordre en Corse, avant d'entamer les négociations", dit la candidate à la présidentielle. #le79Inter pic.twitter.com/mbPVTdrNfo
— France Inter (@franceinter) March 16, 2022
Pour Valérie Pécresse, "Emmanuel Macron paie cash son mépris des territoires", il est "aux abois" alors que "cela fait des mois, des années, que les régions de France demandent de pouvoir discuter de la différenciation régionale au sein de la République et de pouvoir prendre davantage de compétences". La candidate LR a assuré vouloir lancer "la plus puissante décentralisation depuis le gouvernement Defferre, avec un État qui lâche prise, parce qu'il faut faire des économies, qu'il y a des doublons partout et qu'on s'est rendu compte pendant la crise Covid que les choses étaient mieux gérées au plus près".
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