Présidentielle 2022 : "Eric Ciotti pèsera dans cette campagne aux côtés de Valérie Pécresse", assure l'un de ses soutiens
Les soutiens d'Eric Ciotti se sont dit convaincus, samedi, que le candidat malheureux à l'investiture LR pour l'élection présidentielle saura peser sur la campagne de la droite menée par Valérie Pécresse.
"Nous avons toujours parlé d'unité et de rassemblement. Aujourd'hui, nous sommes donc tous rassemblés et je suis convaincu qu'Eric Ciotti pèsera dans cette campagne de la présidentielle aux côtés de Valérie Pécresse", a estimé sur franceinfo Alexandra Borchio Fontimp, sénatrice des Alpes-Maritimes et directrice de campagne du député de Nice, après la victoire samedi 4 décembre de la présidente du conseil régional d'Île-de-France au congrès du parti Les Républicains.
Elle s'est dit convaincue que les deux finalistes du congrès vont bien s'entendre car "c'est une campagne que nous mènerons tous ensemble avec une sorte de tandem pour porter les idées". Les deux membres de ce tandem sont, d'après elle, "très complémentaires". "Ils sont amis, et ont des liens assez forts dans la vie." Le premier déplacement de Valérie Pécresse comme candidate LR sera d'ailleurs à Saint-Martin-Vésubie (Alpes-Maritimes), le village d'Eric Ciotti. "Cela montre tout l'intérêt qu'elle lui accorde."
Rassembler à droite et au-delà
Cette unité au sein du parti Les Républicains est essentielle pour Julien Aubert car c'est "la seule manière de gagner" l'élection présidentielle, a réagi le député Les Républicains du Vaucluse, soutien d'Eric Ciotti. Il juge donc que Valérie Pécresse doit se saisir des valeurs chères aux adhérents qui ont voté pour Eric Ciotti : "Si elle veut gagner, elle doit absolument arrimer cette droite régalienne, bonapartiste, sensible au sujet de la nation."
Au-delà du parti, pour l'emporter en avril 2022, le parti LR doit "à la fois récupérer des déçus d'Emmanuel Macron, mais aussi des déçus qui sont allés plus à droite chez Eric Zemmour ou Marine Le Pen". Il estime que "ce n'est qu'en réussissant ce pari, en ayant une droite rassemblée capable de couvrir tout le spectre, que l'on pourra créer les conditions d'une alternance". Le député du Vaucluse estime que l'essentiel "n'est pas de parler à des représentants ou des chefs d'autres partis, mais à tous les électeurs". Il faut aussi selon lui restaurer "la confiance" perdue lors des précédents quinquennats.
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