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Présidentielle 2022 : pour Rachida Dati, "la gauche est disqualifiée politiquement"

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Présidentielle 2022 : pour Rachida Dati, "la gauche est disqualifiée politiquement"
Présidentielle 2022 : pour Rachida Dati, "la gauche est disqualifiée politiquement" Présidentielle 2022 : pour Rachida Dati, "la gauche est disqualifiée politiquement" (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2 - C. Roux
France Télévisions

Rachida Dati, maire LR du VIIe arrondissement de Paris, est l’invitée des "4 Vérités" de France 2, lundi 13 septembre, pour évoquer l’élection présidentielle de 2022.

La maire de Paris, Anne Hidalgo, a annoncé dimanche 12 septembre sa candidature à l’élection présidentielle de 2022, affirmant "être prête". Ce que ne semble pas penser Rachida Dati, cependant, évoquant sur le plateau des 4 Vérités de France 2, lundi 13 septembre, "une candidature qui se résume à des bons sentiments ou des lieux communs pour faire oublier sa gestion catastrophique" de la capitale. "Paris est en faillite, avec 10 milliards de budget et presque 7 milliards de dettes fin 2021", a affirmé la maire LR du VIIe arrondissement.

Anne Hidalgo peut-elle incarner "la France des territoires" ? 

"Je ne crois pas que les Français aient envie que leur pays se transforme comme Paris, géré par Anne Hidalgo. Elle a été réélue, mais depuis 2001, c’est la première fois que la gauche est minoritaire dans la capitale", a-t-elle poursuivi, estimant d’ailleurs que "politiquement, la gauche est disqualifiée" pour l’élection présidentielle de 2022. La maire du VIIe arrondissement a au passage tenu à souligner que certains écologistes du Conseil de Paris ont appelé Anne Hidalgo à renoncer à sa campagne électorale.

La maire de Paris doit également faire face aux critiques qui la jugent "déconnectée de la France des territoires", qu'elle ne pourrait donc pas incarner. Un avis que partage Rachida Dati : "Elle ne va pas à la rencontre des Français, elle n’a pas une connaissance de leurs difficultés. Elle a même dégradé les conditions de vie à Paris et elle est responsable de son déclin. Ce n’est pas ce que veulent les Français dans un pays déjà extrêmement fracturé, en proie à l’augmentation de la délinquance et des inégalités."

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