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Régionales : dix présidents de régions s'opposent à un éventuel report des élections

"Toutes les élections sont essentielles. Ce n'est pas au Conseil scientifique de confiner la démocratie !", écrivent-ils dans "Le Figaro".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Renaud Muselier s'exprime lors d'une conférence de presse à Paris, le 30 juillet 2020. (STEPHANE DE SAKUTIN / AFP)

Dix présidents de région de droite comme de gauche s'opposent, dans une tribune publiée dimanche 21 mars dans le Figaro, à un éventuel nouveau report de la date des élections régionales en raison de l'épidémie de Covid-19. "Toutes les élections sont essentielles. Ce n'est pas au Conseil scientifique de confiner la démocratie !", affirment dans ce texte Renaud Muselier (LR, PACA), François Bonneau (PS, Centre-Val de Loire, Valérie Pécresse, (ex-LR, Île-de-France, Xavier Bertrand (ex-LR, Hauts-de-France), Carole Delga (PS, Occitanie), Christelle Morançais (LR, Pays de la Loire, Hervé Morin (Les Centristes, Normandie), Alain Rousset (PS, Nouvelle-Aquitaine), Laurent Wauquiez (LR, Auvergne-Rhône-Alpes et Ary Chalus (Guadeloupe unie/LREM, Guadeloupe).

Les élections sont fixées à ce jour au 13 juin pour le premier tour et au 20 juin pour le second. Mais la troisième vague de l'épidémie relance le débat sur un nouveau report, qui dépend d'un avis du Conseil scientifique d'ici au 1er avril. Ce scrutin est "un moment important du fonctionnement démocratique de notre pays", écrivent les signataires : "Ce serait faire preuve d'un pessimisme étonnant sur l'évolution de la situation sanitaire compte tenu des mesures annoncées et contradictoire avec l'optimisme affiché au plus haut sommet de l'Etat. Nous savons qu'il est possible d'organiser les opérations de vote dans le cadre d'un protocole sanitaire très sûr."

S'agissant de la campagne électorale, "citoyens, entreprises, associations, nous avons toutes et tous su adapter nos modalités de fonctionnement, notre accès à l'information, notre manière de débattre. Nous ne pouvons pas suspendre la démocratie à un retour à la normale alors même que tout le monde s'accorde à penser qu'il faudra s'habituer pour longtemps à vivre dans un nouveau contexte sanitaire", poursuivent les présidents de régions.

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