: Vidéo Élections régionales : Thierry Mariani "ne peut pas être une perspective pour Paca", estime Yannick Jadot
L'eurodéputé écologiste dénonce une "extrême droite totalement irresponsable, totalement antirépublicaine".
Thierry Mariani, tête de liste Rassemblement national pour les élections régionales en Provence-Alpes-Côte d'Azur "ne peut pas être une perspective pour Paca", estime vendredi 11 juin sur franceinfo l'eurodéputé Europe Écologie-Les Verts (EELV), Yannick Jadot. Thierry Mariani "c'est l'ami, et donc le complice, du boucher de Damas, Bachar Al-Assad. C'est l'ami, et donc le complice, du président azéri [Ilham Aliyev] qui fait un nettoyage ethnique contre les Arméniens dans le Haut-Karabagh. C'est l'ami, et donc le complice de Poutine", accuse Yannick Jadot. Il dénonce une "extrême droite totalement irresponsable, totalement antirépublicaine".
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L'eurodéputé écologiste critique la "stratégie totalement délirante" du président sortant Renaud Muselier, qui avait annoncé début mai une alliance entre Les Républicains et La République en marche. Une stratégie que Yannick Jadot qualifie de "stratégie de capitulation".
"On va en permanence sur le terrain des idées et des pratiques de l'extrême droite et après on essaie de coaliser tout le monde pour empêcher le monstre qu'on a aidé à grandir."
Yannick Jadotà franceinfo
Yannick Jadot estime donc que "le seul vote utile en Paca, c'est le vote Jean-Laurent Félizia", tête de liste EELV. L'eurodéputé écologiste rappelle que "la région Paca est une région terriblement impactée par le dérèglement climatique". "Si on veut lutter contre le dérèglement climatique, adapter cette région percutée dans son agriculture, dans ses canicules, dans ses inondations, c'est le vote Jean-Laurent Félizia et son rassemblement écologiste et social", ajoute-t-il. Il ne ferme pas la porte au front républicain, mais cette question "se posera légitimement le 20 juin à 20 heures".
Yannick Jadot appelle toutefois à ne pas "faire de cette élection uniquement la question du front républicain", car cela revient, selon lui, "à mettre le Rassemblement national et ses solutions irresponsables au cœur de l'agenda". "Les écologistes, comme les socialistes et les forces de gauche, ont toujours été les forces qui ont été les plus républicaines, les plus combatives et les plus responsables contre le Rassemblement national", affirme l'élu. Il assure que "combattre le Rassemblement national, ce n'est pas simplement un arrangement circonstancié pour le second tour, c'est d'abord le combattre tous les jours sur les terrains social, démocratique et culturel".
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