: Vidéo Régionales en Île-de-France : Clémentine Autain déplore un débat "confisqué par les droites" sur le thème de la sécurité

"Je déplore que nous ayons un débat qui soit confisqué par les droites" avec leurs propositions sur le thème de la sécurité, a déclaré jeudi 10 juin sur franceinfo Clémentine Autain, tête de liste La France insoumise (LFI) aux régionales élections régionales en Île-de-France. Elle estime que "nous avons besoin de parler des transports" et de "l'égalité entre les territoires".

"La sécurité n'est pas une compétence régionale, je ne veux pas qu'on mente aux Franciliens", insiste Clémentine Autain. La députée de Seine-Saint-Denis énumère les propositions de ce qu'elle appelle "les trois droites" en Île-de-France : "Le candidat de l'extrême droite Jordan Bardella, qui a fait son affiche sur 'le choix de la sécurité', le candidat de La République en marche qui a fait sa première proposition sur une police régionale, et madame Pécresse qui du matin au soir ne parle que de ça, de terrorisme et d'immigration, au point qu'on se demande chez madame Pécresse si elle est candidate à sa propre réélection à la région Île-de-France ou si elle n'est pas surtout pressée par la présidentielle."

"Augmenter la présence humaine"

Pour autant, la députée de Seine-Saint-Denis assure avoir conscience du problème de l'insécurité. "Les propositions que nous faisons c'est de dire que, en règle générale, les enjeux d'aménagement du territoire, de présence humaine, de médiation sont très importantes pour lutter contre les phénomènes de violence." Clémentine Autain prend l'exemple des lycées, où elle propose "d'augmenter le nombre de médiateurs et la prévention" et des transports en commun, où elle souhaite "augmenter la présence humaine".

Clémentine Autain souligne sa différence avec Valérie Pécresse, qui "n'a qu'une idée en tête, c'est de surveiller tout le monde. Donc elle achète des caméras, elle surveille, mais elle diminue la présence humaine. Nous n'avons pas la même approche". La candidate LFI assure que l'actuelle présidente de la région "a diminué tout au long de son mandat" le nombre d'agents dans les lycées et a supprimé "deux millions dans le budget de la région pour la prévention et la médiation en milieu scolaire".

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