Report envisagé des régionales : "On ne peut pas jouer avec la démocratie", "il faut tenir ces élections", assure le président de l’Association des petites villes de France
Le président de l'Association des petites villes de France souhaite que les élections départementales et régionales prévues au mois de juin soient maintenues.
Invité de franceinfo ce lundi 12 avril, Christophe Bouillon, maire PS de Barentin (Seine-Maritime) et président de l’Association des petites villes de France, plaide pour le maintien des élections régionales et départementales au mois de juin.
"On ne peut pas jouer avec la démocratie. Oui, c'est difficile de tenir aujourd'hui les bureaux de vote et même de faire campagne dans les conditions sanitaires qu'on connaît", admet-il.
Élargir les horaires des bureaux de vote
"Nous pourrions élargir l'amplitude d'ouverture des bureaux de vote, on pourrait commencer à partir de 7h30, et puis aller jusqu'à 20 heures, comme cela peut se faire pour certains types d'élections par exemple les européennes", propose l'élu. Christophe Bouillon ne ferme pas la porte à l'organisation du scrutin en extérieur. "Il y a beaucoup de bureaux de votes qui sont dans les écoles, et dans ces écoles, il y a un préau".
Même si cette organisation sera difficile, "il ne faut pas reculer encore plus loin le scrutin. Cette période d'élection retient aussi un nombre de décisions, notamment de la part des départements et des régions, cela empêche parfois le financement de projets", assure le maire de Barentin.
Concernant le respect des gestes barrières, Christophe Bouillon se montre confiant. "Cela fait un an que partout en France, dans les collectivités, on s'organise. On connaît les gestes barrières par cœur."
"Cela serait une bonne chose d'imaginer que les personnes qui tiennent les bureaux de vote se fassent tester en amont"
Christophe Bouillon, président de l'APVFà franceinfo
"Il y a une forme d'incompréhension de la part de beaucoup. Si on dit qu'on envisage l'ouverture des restaurants à nouveau, des lieux de culture à partir de la mi-mai, pourquoi ne pas organiser les élections à la mi-juin ? Tout est d'une logique implacable", conclut-il.
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