Elections sénatoriales : la majorité de droite et du centre est "confortée", d'après Gérard Larcher
Comme tous les trois ans, le Sénat est renouvelé par moitié. Ce dimanche, 172 sièges de sénateurs sont à pourvoir.
Ce qu'il faut savoir
"La majorité sénatoriale de droite et du centre est confortée." Gérard Larcher, le président du Sénat, l'a indiqué, dimanche 27 septembre, en début de soirée, après la publication des premiers résultats. Défaite aux dernières élections municipales, La République en marche ne fondait pas de grands espoirs sur ce scrutin sénatorial. Mais le parti présidentiel a enregistré deux bonnes nouvelles, ce dimanche 27 septembre en début de soirée, avec deux réélections importantes qui n'étaient pas gagnées d'avance. Le secrétaire d'Etat au Tourisme, Jean-Baptiste Lemoyne, a ainsi gardé dans le giron de LREM l'un des deux sièges à pourvoir dans l'Yonne. En Côte-d'Or, le président du groupe LREM au Sénat a déjoué les pronostics en conservant l'un des trois sièges en jeu, au détriment du PS.
La majorité de droite et du centre "confortée". Ce n'est pas une surprise. Les observateurs et les acteurs pressentaient que la droite allait rester majoritaire à l'issue de ce renouvellement par moitié du Sénat. Les premiers résultats, qui s'égrènent depuis 17h30, confirmaient cette tendance.
Création d'un groupe écologiste au palais du Luxembourg. "Il y aura un groupe vert au Sénat", a assuré la sénatrice EELV Esther Benbassa dimanche soir en plein dépouillement des résultats, se réjouissant d'une "excellente nouvelle pour l'écologie". A 20 heures, la sénatrice dénombrait déjà six candidats écologistes victorieux, et espérait également convaincre un élu de Haute-Corse de les rejoindre. Ils viendraient s'ajouter à cinq élus déjà en place à la chambre haute, afin de former un groupe politique. Il faut 10 élus (sur 326 sénateurs) pour pouvoir former un groupe politique.
172 sièges à pourvoir. Sur les 348 sièges que compte le Sénat, 172 sont renouvelés lors de ce scrutin, qui concerne 58 départements de métropole selon leur numéro minéralogique : de l'Ain (01) à l'Indre (36) et du Bas-Rhin (67) au Territoire-de-Belfort (90), hors Ile-de-France. Les sénateurs de la Guyane et de quatre collectivités d'outre-mer sont également renouvelés (Wallis et Futuna, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, Polynésie française).
Une élection réservée aux grands électeurs. Contrairement aux autres scrutins politiques français, les élections sénatoriales se font au suffrage universel indirect. Seuls les grands électeurs (députés, sénateurs, conseillers régionaux et départementaux, et représentants des conseils municipaux) peuvent voter dans leur département d'élection. Sur les 90 000 grands électeurs appelés aux urnes, plus de 95% sont des représentants des conseils municipaux.
Un mode de scrutin différent selon les départements. Dans les départements les moins peuplés (où sont élus un ou deux sénateurs), le scrutin est majoritaire avec un premier tour de 8h30 à 11h30, et un second tour de 15h30 à 17h30. Dans les départements les plus peuplés, avec au moins trois sénateurs, la représentation proportionnelle s'applique, avec un scrutin ouvert de 8h30 à 17h30.