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Euro 2021 : l’Espagne qualifiée pour les demi-finales aux tirs au but, pas de deuxième miracle pour la Suisse

La Suisse, qui avait battu la France en huitièmes de finale, s’est inclinée ce vendredi en quarts de finale face à l’Espagne aux tirs au but (1-1, 3-1 t.a.b.).

Article rédigé par Denis Ménétrier, franceinfo: sport
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 4min
Les Espagnols célèbrent leur qualification face à la Suisse, le 2 juillet à Saint-Pétersbourg (MAXIM SHEMETOV / AFP)

Cette fois-ci, le miracle leur est passé sous le nez. Quatre jours après avoir éliminé l’équipe de France avec un scénario totalement fou (3-3, 5-4 t.a.b.), la Suisse s’est inclinée face à l’Espagne en quarts de finale (1-1, 3-1 t.a.b.) de l'Euro 2021, vendredi 2 juillet. Dans l’immense stade Krestovski de Saint-Pétersbourg, la Nati n’a pas connu la même réussite que face à la France, le gardien espagnol Unai Simon réalisant plusieurs arrêts décisifs lors de la séance de tirs au but.

Menée jusqu’à vingt minutes de la fin de la rencontre puis réduite à dix contre onze après l’exclusion de Remo Freuler (77e), la Suisse est parvenue à tenir en prolongation pour s’offrir une nouvelle séance de tirs au but. Elle peut remercier Yann Sommer, son gardien, auteur de plusieurs parades face à Jordi Alba (96e), Gerard Moreno (101e, 118e) et Mikel Oyarzabal (103e, 105+1e). Et quand le gardien suisse s'est montré dépassé, il a pu compter sur la maladresse de Moreno (92e) et le sauvetage impressionnant de Ricardo Rodriguez (110e).

Le facteur X espagnol, les c.s.c. 

Après avoir arrêté la tentative de Kylian Mbappé face aux Bleus, Yann Sommer a sorti celle de Rodri lors de la séance de tirs au but. Mais face à lui s'est tenu son homologue espagnol, Unai Simon, auteur de deux parades décisives devant Fabian Schär et Manuel Akanji. Puis, le malheureux suisse Ruben Vargas a envoyé sa tentative dans les tribunes du stade Krestovski, offrant à Oyarzabal le tir au but de la victoire.

La déception est grande pour la Suisse, qui est pourtant revenue dans le match une nouvelle fois. La Nati a d'abord fait la rencontre du facteur X espagnol de cet Euro : le but contre-son-camp. Car pour la troisième fois de la compétition, la Roja a profité de la malchance de son adversaire. Après deux buts face à la Slovaquie, c’est Denis Zakaria qui a détourné une frappe d’Alba dans son propre but après moins de dix minutes de jeu (8e).

La mésentente Torres-Laporte

Devant au score, les Espagnols ont conservé le ballon - ils ont terminé avec 66% de possession de balle - sans se procurer d’occasions. Avant de faire le siège du but suisse en fin de match et en prolongation, les joueurs de Luis Enrique n'ont cadré qu’un seul tir lors des 84 premières minutes. Insuffisant pour faire craquer une deuxième fois la défense suisse. Les joueurs de la Nati ont repris espoir et se sont faits plus insistants dans leurs offensives.

Jusqu’au craquage des deux centraux espagnols, Pau Torres et Aymeric Laporte, dont la mésentente a profité à Freuler. Ce dernier a servi Xherdan Shaqiri, capitaine ce vendredi en l’absence du suspendu Granit Xhaka, pour l’égalisation suisse (68e). Mais contrairement au match contre l’équipe de France, la réussite suisse a pris fin lors de la séance des tirs au but, avec les deux arrêts de Simon.

Avec ce succès, les Espagnols rallient le dernier carré d’une grande compétition internationale pour la première fois depuis l’Euro 2012, qu’ils avaient remporté. Ils rencontreront en demi-finale le vainqueur du quart entre la Belgique et l’Italie. Mais pour atteindre la finale de la compétition, la Roja devra montrer autre chose. Après un début de compétition raté avec deux nuls contre la Suède (0-0) et la Pologne, elle s’était rattrapée face à la Slovaquie (5-0) et la Croatie (5-3 a.p.). Ce vendredi, elle a joué à se faire peur.

Mikel Oyarzabal, auteur du tir au but décisif face à la Suisse, le 2 juillet à Saint-Pétersbourg (KIRILL KUDRYAVTSEV / POOL)

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