Euro 2024 : "Jouer avec un masque, c'est une horreur absolue", confie Kylian Mbappé
Un masque bleu-blanc-rouge, un masque noir, un autre masque avec des aérations sur le front... Depuis sa fracture du nez contre l'Autriche, Kylian Mbappé est toujours à la recherche de la meilleure protection possible. Avant le huitième de finale contre la Belgique, lundi 1er juillet, le capitaine des Bleus est revenu sur ce sujet en conférence de presse de veille de match, et a assuré que "jouer avec un masque, c'est une horreur absolue".
"J'ai changé de masque, parce qu'à chaque fois il y avait des choses qui n'allaient pas. C'est vraiment compliqué parce que ça limite la vision. La sueur reste bloquée donc il faut l'enlever pour que ça coule, a développé l'attaquant. J'avais l'impression sur les premiers jours que je voyais en 3D, que ce n'était pas moi qui jouais. Dès que je pourrai l'enlever, je l'enlèverai, mais là je n'ai pas le choix, je ne peux pas jouer sans." Kylian Mbappé a même dévoilé qu'il avait essayé plus de masques que les quatre observés par les journalistes à l'entraînement. "Mais ma compétition sera comme ça, parce que je ne peux jouer que comme ça, et ce n'est pas une excuse. Donc je dois lui dire merci au masque", a-t-il poursuivi.
La capitaine de l'équipe de France espère désormais ne plus prendre de coup dans le nez, face à des défenses qui jouent parfois sur le physique. "A partir du moment où tu joues avec le nez cassé, tu deviens une cible. Je savais dans quoi je m'embarquais [en ne se faisant pas opérer]. Je peux être amené à recevoir des coups, ça peut réveiller la douleur, mais je suis prêt à tout pour qu'on aille en quart de finale. Il est déjà cassé, il ne peut pas se casser plus", a-t-il souri.
"Une nouvelle compétition dans la compétition"
Sans mauvais jeu de mots en lien avec son nez cassé, Kylian Mbappé a également déclaré que les Bleus devraient désormais montrer "un meilleur visage" qu'en phase de groupes. "Je pense qu'il ne faut pas se donner d'excuse, on n'a pas fait une phase de poules de haut niveau. Mais on est qualifiés, on a l'opportunité d'aller en quarts de finale, on n'a plus le choix. Dans le groupe je ne sens pas de doutes particuliers, il y a eu une prise de conscience. De ne pas terminer premier, ça a réveillé pas mal de personnes", a-t-il complété.
Dans la même lignée que son capitaine, Didier Deschamps a, lui, assuré que les matchs à élimination directe représentaient "une nouvelle compétition dans la compétition", et qu'il ne fallait pas faire de "fixation" sur le manque d'efficacité de son équipe en phase de poules. "Au haut niveau, pour pouvoir gagner un match, il faut marquer. Mais tous les grands buteurs ont connu ça, ça peut arriver, a-t-il étayé. Il faudra augmenter le curseur parce qu'en face on va avoir encore du solide et de la qualité". En cas de match serré contre les Belges lundi, les Bleus se sont entraînés aux tirs au but cette semaine, mais l'objectif du sélectionneur est de faire en sorte "qu'on n'aille pas jusque-là".
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