Euro 2024 : l'Espagne sort l'Allemagne de "sa" compétition et se qualifie de nouveau pour les demi-finales

Poussée en prolongation par le pays hôte, l'Espagne s'est finalement imposée au bout du suspense, vendredi.
Article rédigé par Anna Carreau
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Dani Olmo célébrant son but avec Lamine Yamal lors d'Espagne-Allemagne, à l'Euro 2024, le 5 juillet. (MIGUEL MEDINA / AFP)

C'est déjà fini pour le Nationalelf dans son propre Euro. Emmenée en prolongation, l'Espagne s'est adjugé une courte victoire 2-1 face à l'Allemagne, vendredi 5 juillet à Stuttgart et rencontrera en demi-finale le gagnant de l'autre quart de finale opposant l'équipe de France au Portugal. Buteur après son entrée en jeu, Dani Olmo a offert à Mikel Merino le but qui envoie de nouveau la Roja en demi-finale d'un championnat d'Europe, trois ans après avoir atteint le même stade de la compétition lors de l'Euro 2021.

L'Espagne peut dire merci à un coup de pouce du destin puisque Pedri, placé comme numéro 10 derrière Alvaro Morata, a dû laisser sa place dès la 8e minute à la suite d'un mauvais tacle de Toni Kroos, qui n'a pris aucun carton sur ce geste. Mais son remplaçant, Dani Olmo, a permis à la Roja de débloquer une rencontre très physique durant les 45 premières minutes, en reprenant un centre parfait de Lamine Yamal qu'il pousse d'un plat du pied (1-0, 52e), avant de libérer l'Espagne en délivrant un caviar pour la tête de Mikel Merino (2-1, 119e). Entre-temps, Florian Wirtz avait égalisé in extremis sur un centre de Joshua Kimmich pour forcer une prolongation (1-1, 89e).

Deux stratégies opposées, une gagnante

L'autre héros de la rencontre se nomme Unai Simon, auteur de cinq arrêts devant une attaque allemande qui a multiplié les tentatives en fin de deuxième période. Toujours bien placé dans ses cages, l'Espagnol a stoppé successivement une frappe de Robert Andrich (70e), puis une tête de Kai Havertz (86e), après avoir vu une reprise de Niclas Füllkrug s'écraser sur son poteau (76e). En prolongation, le portier basque est sorti encore vainqueur d'un duel devant Florian Wirtz (100e) et a brillé encore sur un arrêt réflexe devant le numéro 9 allemand (117e).

Si Unai Simon n'a cessé de s'illustrer, c'est parce que Julian Nagelsmann a aussi rapidement fait le choix du "tout pour l'attaque" une fois la partie avancée, préférant rompre son équilibre en faisant sortir le milieu de terrain Ilkay Gündogan et le défenseur Jonathan Tah au profit des offensifs Niclas Füllkrug et Thomas Müller. En face, Luis de la Fuente a fait le pari inverse, faisant remplacer toute sa ligne d'attaque avant la 80e minute, malgré des performances probantes. Un choix finalement payant puisque c'est Mikel Merino, entrant à la place de Nico Williams qui a libéré les siens.

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