Euro 2024 : la France qualifiée pour les huitièmes de finale grâce à la défaite de l'Albanie face à l'Espagne

Les Bleus sont désormais assurés de figurer – au pire – parmi les meilleurs troisièmes après le succès espagnol contre l'Albanie (1-0).
Article rédigé par Adrien Hémard Dohain
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Ferran Torres après son ouverture du score face à l'Albanie, le 24 juin, à Düsseldorf. (AFP)

Entre une équipe déjà qualifiée et assurée d'être première, et une autre limitée et en mauvaise posture, on pouvait s'attendre à une rencontre sans saveur. C'est bien ce qui a été proposé par l'Espagne et l'Albanie, lundi 24 juin, à Düsseldorf. Mais le résultat fera des heureux côté français, puisque la défaite de l'Albanie (1-0) envoie automatiquement les Bleus en huitièmes de finale.

Au cours de cette fade soirée, ce sont les Espagnols qui ont tiré leur épingle du jeu, grâce à un but précoce de Ferran Torres (13e). Le seul éclat d'une rencontre qui ne s'est jamais emballée, malgré l'envie des Albanais.

Pourtant, l'Espagne avait largement revu sa copie, avec dix changements par rapport à la victoire convaincante face à l'Italie : seul Aymeric Laporte était toujours au rendez-vous, Luis de la Fuente donnant du temps de jeu à tout son effectif. En dehors de Dani Olmo, l'un des rares à rayonner sur la pelouse, peu de remplaçants espagnols ont profité de cette soirée pour se mettre en valeur. 

L'Espagne au tout petit trot

Il faut dire que l'Espagne n'a pas eu besoin de forcer son talent pour l'emporter. En témoigne l'action de l'ouverture du score, qui a vu la Roja transpercer l'Albanie sur soixante mètres, en deux passes seulement. La première, signée Aymeric Laporte, a fendu le bloc sur une quarantaine de mètres, en direction de Dani Olmo. Le meneur de jeu du RB Leipzig a ensuite fait parler sa vista pour lancer Ferran Torres, dans la surface, qui a parfaitement conclu en une touche (1-0, 13e). 

Derrière, l'Espagne n'a pas franchement gardé le pied sur l'accélérateur. En dehors de quelques frappes, la Roja n'a plus vraiment été dangereuse. Alors les Albanais, bien que dépassés techniquement, ont tenté de revenir. Plusieurs frappes de Kristjan Asllani ont fait frémir David Raya, également à la parade face à Armando Broja (64e).

Volontaire, l'Albanie a toutefois fini par subir de nouveau, quand les habituels titulaires espagnols sont entrés en jeu. Eux aussi en vain. Car l'Espagne n'avait pas besoin de prendre des risques inutiles : cette victoire par la plus petite des marges, la Roja n'en avait même pas besoin pour terminer première de son groupe. Ce succès assure aux Bleus d'être présents en huitièmes de finale, au pire en étant parmi les meilleurs troisièmes de la compétition.

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