Euro 2024 : l'équipe de France termine deuxième de son groupe après son nul contre la Pologne et ne rassure pas avant les 8es de finale

En plus d'avoir été incapables de battre un adversaire déjà éliminé (1-1), mardi, les Bleus vont se retrouver dans la partie de tableau la plus difficile.
Article rédigé par Andréa La Perna - envoyé spécial à Dortmund
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
La frustration de Kylian Mbappé, entouré de Théo Hernandez et Adrien Rabiot, lors du match entre la Pologne et la France, le 25 juin à Dortmund (Allemagne). (FRANCK FIFE / AFP)

L’équipe de France avait l’occasion de faire coup double : marquer enfin par elle-même et terminer première de son groupe. Elle n’a accompli qu’une seule de ces deux missions, mardi 25 juin, en faisant match nul (1-1) contre une équipe de Pologne pourtant déjà éliminée. Les Bleus ont pensé avoir fait le plus dur en ouvrant le score grâce à un penalty de Kylian Mbappé (56e), auteur de son premier but dans un Euro, mais ont été sanctionnés dans ce même exercice par Robert Lewandowski (78e).

Le résultat est insuffisant pour récupérer la première place du groupe D, grattée par l’Autriche, tombeuse des Pays-Bas (3-2) dans le même temps. En huitièmes de finale, les Bleus affronteront le lundi 1er juillet à Düsseldorf le deuxième du groupe E, celui de la Belgique, de la Slovaquie, de la Roumanie et de l’Ukraine (toutes à égalité avant leur dernier match). Surtout, ils sont reversés dans la partie la plus relevée du tableau, où sont certains de figurer l’Allemagne, le Portugal et l’Espagne.

Toujours un problème face au but

La bonne nouvelle est que l’équipe de France dispose de six jours pour préparer son match, ce qui ne sera pas de trop pour tenter de gommer les nombreuses lacunes aperçues. Le retour de Kylian Mbappé et la titularisation de Bradley Barcola n’ont pas changé le visage de cette équipe toujours aussi inefficace malgré sa domination. Un but dans le cours du jeu se fait toujours attendre alors que la phase de groupes vient de se conclure.

En face, si le gardien polonais Lukas Skorupski, habituel remplaçant, a certes cumulé sept arrêts, c’est bien le manque de tranchant et d’inspiration des attaquants français qui restera en mémoire. Sur les 49 tirs tentés en trois matchs par les Bleus, un seul a fait trembler les filets, sur pénalty. Avec un peu plus de réalisme, ils auraient pris le large et le but de Robert Lewandowski n’aurait pas suffi à les tenir en échec mardi.

La frustration est d’autant plus grande que Mike Maignan avait arrêté la première tentative du Polonais, qui retrouvait la pelouse du stade qui l’aura vu exploser en Bundesliga. La VAR est intervenue pour signifier au gardien de l’AC Milan qu’il n’avait pas les deux pieds sur sa ligne. Une fois rejoints au score, les Bleus n’ont plus rien proposé de cohérent dans les dix dernières minutes et ont même reculé face à la ferveur d’un public polonais particulièrement heureux de voir son équipe sauver l’honneur.

Pour la première fois de l'ère Didier Deschamps, l'équipe de France ne termine pas première de son groupe d'un tournoi majeur (Euro et Coupe du monde). Un déclic est attendu pour retrouver le visage du finaliste de la dernière Coupe du monde.

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