Le drame en Haute-Loire ce 13 juin met en lumière les dangers liés à une pratique mal encadrée de ce jeu de guerre.
Les trois jeunes décédés ce week-end en Haute-Loire par une explosion auraient été les victimes d'un mauvais mélange de produits chimiques. D'après les premiers éléments de l'enquête, les adolescents auraient tenté de fabriquer leurs propres fumigènes.
Mais comme l'a constaté une équipe de France 2 en Ille-et-Vilaine, la pratique de cette simulation de guerre n'est pas risquée si elle est bien encadrée : des armes factices qui tirent des billes inoffensives, avec une combinaison quasi militaire, des protections, et des fumigènes pour enfants. Le but est bien de jouer, mais pas de prendre des risques inutiles.
Peu de pratique en club
Mais sur internet, on trouve facilement des sites et vidéos qui expliquent les moyens de confectionner facilement soi-même ces engins incendiaires. Les ingrédients utilisés sont extrêmement dangereux, notamment de l'acide chlorhydrique. En France, l'Airsoft représente 40 000 adeptes, mais seulement 3 000 personnes possèdent une licence au sein d'un club.
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