Crash d'un A320 : les interrogations des enquêteurs
Les enquêteurs ont commencé à analyser les informations du vol. Ils se posent des questions sur la descente de l'appareil, lente et régulière, et sur le silence des pilotes pendant ces 8 minutes de chute.
Après le crash d'un A320 de la compagnie Germanwings dans les Alpes-de-Haute-Provence, le mardi 24 mars, les enquêteurs ont commencé leur minutieux travail. Ils ont deux principales interrogations. Avant de s'écraser, l'avion a plongé pendant huit minutes, tout en gardant le cap de son vol, et sans jamais envoyer un message d'alerte aux contrôleurs aériens.
La première interrogation réside autour des circonstances de la descente de l'avion. Vers 10h30, il vole à son altitude de croisière, à 11 000 mètres. Il approche alors les côtes françaises. Alors qu'il entre sur le territoire français, il perd de l'altitude et huit minutes plus tard, il s'écrase tout en conservant une trajectoire rectiligne.
Aucune réponse aux appels de la tour de contrôle
L'autre interrogation concerne le silence des pilotes, qui n'ont envoyé aucun signal de détresse. Le dernier contact avec eux a lieu une minute avant le début de la descente. Durant la perte d'altitude, la tour de contrôle d'Aix-en-Provence tente de contacter l'appareil, sans réponse. Les pilotes n'ont pas non plus transmis de code de panne depuis le cockpit.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.