Violences urbaines : les réseaux sociaux dans le viseur du gouvernement
C’est l’outil essentiel pour coordonner des mouvements de foule qui n’ont rien de spontané. Sur smartphone, il existe une sorte de planning des émeutes du jour en France. Ce canal Telegram compte 24 000 abonnés. Sur TikTok et Snapchat, les émeutiers postent des vidéos de leurs actions mettant en avant leurs villes. Plus les vidéos sont partagées, plus les casseurs ont l’impression d’entrer en compétition à distance.
Les auteurs des vidéos peuvent être poursuivis
C’est ce genre de vidéo que le président de la République voudrait limiter. Toutefois, les marges d’action d’Emmanuel Macron sont bien minces. Récemment, Meta, Snapchat et TikTok ont été reçus par le ministre de l’Intérieur, qui demande leur appui. Selon un spécialiste, pour ralentir la viralité, il faut déjà enlever le système de score. Cela diminuerait l’incitation à être très vu et reproduit. La Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) a rappelé quant à elle que les auteurs de ces vidéos peuvent être poursuivis.
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