Affaire Carlton : un deuxième salarié d'Eiffage mis à pied
L'opération mise à pied des "moutons noirs" continue dans la
filiale nordiste du groupe Eiffage. Après David Roquet, mis en examen le 14 octobre puis
écroué pour proxénétisme aggravé en bande organisée dans l'affaire du
Carlton, c'est au tour de son supérieur hiérarchique de se voir imposer un
congé temporaire. Selon le journal Nord Eclair, l'entreprise aurait décidé de sa mise à pied provisoire, en attendant les suites de l'enquête.
Contacté par le quotidien et par l'AFP, la direction d'Eiffage n'a
pour l'instant donné aucune précision sur les raisons de cette nouvelle mise à
pied. Celle-ci pourrait être due au manque de vigilance de l'employé concernant
les agissements de David Roquet, qui a reconnu avoir réglé des frais de
déplacements de prostituées pour des parties fines auquelles aurait participé Dominique Strauss-Kahn
à Paris et à Washington. Billets de train et d'avion, restaurants, hôtels, le
tout facturé à Eiffage sous la forme de notes de frais au dos desquelles David
Roquet affirme avoir inscrit la mention : "Pour DSK".
Selon un
audit réalisé en interne par l’entreprise, qui a porté plainte contre David
Roquet le 24 octobre pour abus de bien sociaux, la facture totale s’élèverait à 30.000 euros.
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