Affaire des frégates : vers un non-lieu général ?
Cela signifierait que Alfred Sirven, Loik Le Floch-Prigent ou encore Christine Deviers-Joncour ne seraient plus poursuivis. Le procureur de la République de Paris, Jean-Claude Marin, aurait signé, selon Le Figaro, un réquisitoire
aux fins de non-lieu général, dans l'affaire des frégates de Taïwan.
Ce document, adressé aux juges du pôle financier, "estime que l'instruction n'a pas mis en évidence l'existence de rétrocommissionsceline versées à des personnalités en marge de la vente de six frégates à Taïwan en 1991".
"Le parquet estime par ailleurs que la tentative d'escroquerie n'est pas
caractérisée pour poursuivre la plainte déposée en 1997 par Thomson-CSF" à l'encontre d'Alfred Sirven, Loik Le Floch-Prigent, Christine Deviers-Joncour et Gilbert Miara.
En 1991, six frégates françaises avaient été livrées à Taïwan par le groupe
Thomson (devenu depuis Thales), pour un montant de 2,5 milliards de dollars.
Lors de cette transaction, d'importants dessous-de-table auraient été versés,
selon les autorités taïwanaises.
Le principal suspect de cette affaire est l'homme d'affaires taïwanais
Andrew Wang, soupçonné d'avoir organisé un système de détournements massifs.
_ Au total, 900 millions de dollars sont toujours bloqués dans les banques
suisses dans le cadre de cette affaire.
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