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Affaire Grégory : Jacqueline Jacob va pouvoir rentrer chez elle "après un exil qui la faisait souffrir"

Alexandre Bouthier, un des avocats de Jacqueline Jacob dans l'affaire Grégory, a exprimé, lundi sur franceinfo, sa satisfaction et son soulagement après l'assouplissement du contrôle judiciaire de la grande-tante de Grégory Villemin.

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La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Dijon (Côte-d'Or) a autorisé, lundi 20 novembre 2017, Jacqueline Jacob à rentrer chez elle. (PATRICK HERTZOG / AFP)

"Il est évident que nous sommes satisfaits et soulagés." Alexandre Bouthier, un des avocats de Jacqueline Jacob, a exprimé son soulagement, lundi 20 novembre sur franceinfo, après l'assouplissement du contrôle judiciaire de la grand-tante de Grégory Villemin. Jacqueline Jacob, 73 ans mise en examen pour l'enlèvement et la mort de Grégory en 1984, va pouvoir rentrer chez elle, dans les Vosges "dès qu'elle le souhaite". Cependant, elle a interdiction d'entrée en contact avec son mari.

Jacqueline Jacob "était affectée par ce contrôle judiciaire qui était vécu comme de l'emprisonnement", a insisté un Alexandre Bouthier. Elle n'avait autour d'elle "aucun ami", mais également "aucun moyen de locomotion" et "pas de vie autour d'elle", a rapporté l'avocat. "Cela fait presque cinq mois qu'elle était loin de chez elle", loin de "ses Vosges", comme "un exil pas volontaire, un exil qui la faisait souffrir", a décrit Alexandre Bouthier.

Des accusations dignes de la science fiction, selon son avocat

Jacqueline et son mari, Marcel Jacob, ont toujours vécu dans les Vosges. "Il va falloir surmonter cette épreuve", a ajouté Me Bouthier. "C'est un peu le 11-Septembre de l'époque", a-t-il comparé. Tout le monde sait où était le couple et en l'occurrence, Jacqueline Jacob était "derrière sa machine à filer". "On peut comparer cela à du Dan Brown", ce dont elle est accusée, c'est "de la science-fiction", a poursuivi son conseil.

Invité de franceinfo mardi, Frédéric Berna, un second avocat de Jacqueline Jacob.
Jacqueline Jacob, a, pour sa part, estimé que l'enquête allait dans "le bon sens"

C'est un signe très encourageant. Nous ne doutons pas, qu'à terme, cela va mener à la mise hors de cause de madame Jacob, qui clame son innocence et à laquelle nous croyons fortement.

Me Fréderic Berna

à franceinfo

Fin octobre, la chambre de l'instruction de Dijon avait refusé de modifier le contrôle judiciaire du couple, évoquant notamment un risque de concertation. Marcel Jacob doit être entendu le 4 décembre. Il demande aussi une modification de son contrôle judiciaire.

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