Affaire Grégory : la vallée de la Vologne sous le choc

C'est la dernière maison au bout du chemin : une bâtisse rose fuchsia qui surplombe la vallée de la Vologne. Les époux Jacob habitent à Aumontzey (Vosges) depuis des décennies. Aujourd'hui, les rideaux sont fermés et les portes closes. En contrebas, à moins d'un kilomètre, vit le frère de Marcel. René Jacob, 85 ans, nous accueille. Il vient d'apprendre les mises en examen, et sous le coup de l'émotion, il craque. Pour lui, la justice se trompe : "Ce n'est pas mon frère, ni ma soeur, ni quoi que ce soit", estime-t-il.

Les habitants sont abasourdis

Stupéfaction également pour le frère de Jacqueline Jacob, qui dit être "tombé de haut". Si les proches sont abasourdis, les habitants le sont également, comme l'une des voisines des époux Jacob : "Quand on y pense, ce n’est pas possible que ce soit eux qui ont fait ça. Comme Bernard Laroche, etc. Ils sont trop gentils. Après il y a peut-être de la jalousie, on ne peut pas savoir", nuance-t-elle. Tout près vivent d'autres protagonistes de l'affaire : les grands-parents du petit Grégory. Monique Villemin a été présentée par le procureur comme l'auteure des lettres de menace adressées à un juge de l'affaire. Impossible de lui parler, elle reste terrée chez elle.