Affaire Grégory : une garde à vue de Murielle Bolle jugée non conforme
Murielle Bolle, témoin clé dans l'affaire Grégory, a appris aujourd'hui que sa garde à vue en 1984 était non conforme à la Constitution. La décision des Sages provoque un véritable séisme dans cette affaire qui reste un mystère.
C'est un soulagement pour Murielle Bolle, la témoin clé de l'affaire du petit Grégory. Le Conseil constitutionnel vient de lui donner raison. Les Sages jugent sa garde à vue de 1984 non conforme. À l'époque, elle a 15 ans. Aux enquêteurs, elle déclare que Bernard Laroche, son beau-frère, a enlevé le petit Grégory Villemin en sa présence. Il y a quelques jours, elle confiait une nouvelle fois à une de nos équipes avoir subi des pressions de la part des enquêteurs.
Des droits fondamentaux bafoués
Trois jours après sa garde à vue de 1984, Murielle Bolle était revenue sur ses aveux. "Mon beau-frère, il est innocent", déclarait-elle alors. À l'époque, sa garde à vue s'était déroulée sans avocat et sans que ses parents ne soient avertis. Le Conseil constitutionnel a estimé, vendredi 16 novembre, que les droits fondamentaux de Murielle Bolle ont été bafoués.
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