Murielle Bolle, témoin clé dans l'affaire Grégory, est remise en liberté sous contrôle judiciaire
Elle a interdiction de s'exprimer dans les médias et de rencontrer les autres protagonistes de l'affaire.
Libre, mais avec des obligations. La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Dijon (Côte-d'Or) a accepté, vendredi 4 août, de remettre en liberté Murielle Bolle, témoin clé de l'affaire Grégory en 1984, ont annoncé les avocats de la famille Villemin. Cette remise en liberté s'accompagne d'un contrôle judiciaire, d'une interdiction de s'exprimer dans les médias, ainsi que de l'interdiction de rencontrer les autres protagonistes de l'affaire.
Elle reste mise en examen
Murielle Bolle devra également se signaler régulièrement auprès des autorités, et devra se soumettre à un "suivi socio-éducatif", ont précisé ses avocats. Ceux-ci ont ajouté que leur cliente serait hébergée dans la Nièvre.
Agée de 48 ans, Murielle Bolle a été mise en examen le 29 juin pour "enlèvement suivi de mort" et placée en détention provisoire. A l'époque des faits, en 1984, elle avait accusé son beau-frère, Bernard Laroche, du rapt du garçon de 4 ans retrouvé mort dans la Vologne, dans les Vosges, avant de se rétracter. Selon l'accusation, l'adolescente de 15 ans aurait alors changé son témoignage après avoir subi des violences familiales.
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