Un étudiant interpellé après une fausse alerte à la bombe sur un vol Lyon-Rennes pour empêcher ses parents de le rejoindre en Bretagne

Un étudiant de Rennes va comparaître devant la justice pour avoir alerté anonymement les gendarmes de la présence d'une bombe sur un vol Easyjet Lyon-Rennes vendredi 18 janvier, indique le parquet de Rennes à France Bleu Armorique lundi 21 janvier.

Une fois identifié, l’étudiant rennais de 23 ans a reconnu, lors de sa garde à vue, qu’il "ne souhaitait pas que ses parents, qui avaient pris place à bord de cet avion, le rejoignent à Rennes", indique le parquet. Il sera convoqué devant le tribunal correctionnel le 21 mai prochain, pour "communication de fausses nouvelles compromettant la sécurité d’un aéronef en vol". En attendant son procès, il devra respecter son contrôle judiciaire, pointer régulièrement au commissariat de Rennes et respecter l’interdiction d’accéder à tous les aéroports.

L'avion obligé de faire demi-tour

Le parquet assure que le jeune homme "n’est pas atteint de troubles d’ordre psychologique et est totalement inconnu des services de police". Son acte n’a aucun rapport avec une action terroriste, a également ajouté le parquet. 

Les 159 voyageurs et membres d’équipage avait dû être débarqués, après cet appel anonyme à la compagnie de gendarmerie des transports aériens. Ils ont dû retourner à l’aéroport de Lyon-Saint-Exupéry et attendre plusieurs heures avant de pouvoir embarquer à bord d’un autre avion, en provenance de Londres.

Le jeune étudiant qui ne voulait pas voir ses parents risque jusqu’à 5 ans de prison et 75 000 euros d’amende.