Arche de Zoé: rencontre au parloir avec les familles
Selon leurs familles, quatre des six condamnés seraient en
maison d'arrêt et les deux derniers, Nadia Merimi et Eric Breteau auraient été accueillis à l'hôpital pénitentiaire. D'après Lucien Lelouch, le père d'Emilie, compagne du leader de l'Arche de Zoé Eric Breteau, ce dernier serait "très malade".
"Il faut obliger le gouvernement français à demander au Tchad le droit de rejugement en correctionnelle", a affirmé Lucien Lelouch qui a ajouté: "Ca montrera qu'ils sont innocents à tous points de vue, on n'envisage pas qu'ils soient condamnés à de la prison".
Le procureur de la République de Bobigny, François Molins, a notifié hier soir aux six Français les peines prononcées par la justice tchadienne. Après un interrogatoire d'identité, il a donc pris des réquisitions "d'incarcération
immédiate" dans un établissement pénitentiaire.
Que va-t-il se passer maintenant? Comment la justice française va-t-elle interpréter et transposer la décision du tribunal tchadien?
Le procureur de Créteil, Jean-Jacques Bosc a annoncé ce matin que les six Français condamnés au Tchad comparaîtront le 14 janvier devant le tribunal correctionnel de Créteil qui doit traduire en droit français la peine qui leur a été infligée par la justice tchadienne. Il a demandé qu'aux huit années de travaux forcés, peine qui n'existe pas en droit français, soient substituées huit années d'emprisonnement, une requête susceptible d'appel.
Mais il a exclu un nouveau procès en expliquant que le transfert
des condamnés vers la France avait supposé "l'acceptation de la peine prononcée par la justice tchadienne comme définitive".
Lancez la conversation
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.