A Aubervilliers, François Hollande plaide pour "le respect", après l'affaire Théo
La visite du président de la République, mardi en Seine-Saint-Denis, était prévue avant l'affaire Théo. Mais ce déplacement prend un autre sens, après les heurts en banlieue, et l'émotion suscitée par l'arrestation violente du jeune homme.
Ce qu'il faut savoir
Le président de la République, François Hollande, est attendu à la mission locale d'Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), mardi 14 février. Prévue avant l'affaire Théo, cette visite prend un tour symbolique après l'émotion suscitée par l'arrestation violente du jeune homme et des manifestations de soutien, parfois émaillées de violences.
Le gouvernement a lancé un appel au "calme" après les incidents qui se sont enchaînés depuis plus d'une semaine en banlieue parisienne et qui se sont poursuivis lundi soir.
Douze personnes ont été interpellées en Seine-Saint-Denis, selon un bilan communiqué peu avant minuit. Trois véhicules ont été incendiés et une vingtaine de feux de poubelles recensés. Les incidents ont notamment touché Epinay-sur-Seine, Clichy-sous-Bois et Neuilly-Plaisance, selon une source préfectorale.
Le ministre de l'Intérieur, Bruno Le Roux, se déplace à Sarcelles (Val-d'Oise), en début d'après-midi. Pour rassurer les habitants des banlieues, le Premier ministre, Bernard Cazeneuve, compte notamment sur le dispositif de "caméra-piéton" – accrochée sur le torse de l'agent en patrouille - expérimenté au sein de la police et de la gendarmerie.