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Vidéo Attaque au couteau à Villeurbanne : comment des témoins ont réussi à maîtriser l'assaillant

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 3 min
Attaque au couteau à Villeurbanne : le sang-froid des témoins
Attaque au couteau à Villeurbanne : le sang-froid des témoins Attaque au couteau à Villeurbanne : le sang-froid des témoins
Article rédigé par France 2
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Leur intervention a sans doute permis d'éviter un plus lourd bilan. 

Ils ont contribué à le maîtriser avant son interpellation. Des témoins de l'attaque au couteau, qui a coûté la vie à un jeune homme, samedi 31 août à Villeurbanne (Rhône), ont permis d'éviter un plus grand nombre de victimes. Sur des images publiées sur les réseaux sociaux, on les voit tenter de raisonner l'assaillant, qui tient un objet tranchant dans les mains. 

"On lui a dit de ne pas bouger"

"On lui a dit de se mettre contre le mur, de s'agenouiller, de mettre les mains sur la tête et de ne pas bouger", explique l'un des jeunes hommes qui sont intervenus. Mais sous le coup de pied asséné par un témoin de la scène, l'agresseur a basculé. En se relevant, ce dernier a "mis sa main dans son caleçon et a sorti un pic à viande", menaçant les hommes qui l'avaient immobilisé.

>> Villeurbanne : "Heureusement que des témoins sont intervenus"

Une seconde intervention a permis de neutraliser l'assaillant, après une course-poursuite. "Il n'était pas du tout cohérent, il nous montrait son bras, ses veines, en disant 'droga, droga', se remémore le jeune homme interrogé par France 2. Je pense que c'est un déséquilibré qui n'a pas eu sa dose." 

Quelques mètres plus loin, d'autres passants tiennent compagnie à un jeune homme de 19 ans, très grièvement blessé. "Il respirait faiblement. On essayait de lui parler, on lui disait 'tiens le choc ! résiste !'", explique l'un d'eux. La victime finira par mourir. 

"C'est une personne qu'on avait déjà vue"

Samedi soir, tous les témoins de la scène ont été entendus par les enquêteurs. Certains connaissaient l'agresseur, qui prenait régulièrement la même ligne de bus qu'eux. "Quand on a vu sa photo, on s'est dit que c'est une personne qu'on avait déjà vue, explique une femme au micro de France 2. C'était un marginal, il faisait sa petite vie, seul." 

Les enquêteurs de la police judiciaire de Lyon doivent désormais faire la lumière sur les circonstances et le mobile de l'attaque. Le suspect, un demandeur d'asile afghan de 33 ans, placé en garde à vue, n'a toujours pas donné d'explications à son geste. 

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