Appel à démission de Gérald Darmanin par Marine Le Pen : "Y en a marre de ces vautours que sont ces extrêmes", s'agace Xavier Bertrand
"Il y en a marre de ces vautours que sont ces extrêmes", s'est agacé Xavier Bertrand, président LR de la région Hauts-de-France, sur franceinfo lundi 16 octobre visant La France Insoumise et le Rassemblement national. Marine Le Pen avait dénoncé les défaillances dans la surveillance du principal suspect, fiché S, dans l'attaque terroriste du vendredi 13 octobre à la Cité scolaire Gambetta - Carnot à Arras. "Je ne vois pas d'autre occasion que celle-là pour que Monsieur Darmanin mette en œuvre cette démission", avait-elle réagi après la mort du professeur de français Dominique Bernard.
"Elle n'a que ça à proposer ? Les extrêmes n'ont rien à proposer", a répondu Xavier Bertrand. "Elle veut protéger les Français en demandant la démission du ministre de l'Intérieur. Il y en a marre de ces vautours que sont les extrêmes. Il y en a marre d'un côté LFI, de l'autre côté, le Front national", a-t-il déclaré.
Le président des Hauts-de-France a dénoncé le calcul électoral de LFI et du RN qui veulent "récupérer pour l'un, une partie de l'électorat musulman, pour l'autre le Front national, une partie de l'électorat de nos concitoyens de confession juive", a-t-il affirmé. L'attaque du Hamas en Israël a provoqué une polémique notamment en raison des positions ambiguës de Jean-Luc Mélenchon qui refuse de reconnaître le Hamas comme une organisation terroriste.
"À chaque malheur, [les extrêmes] essayent d'en profiter. On est dans le cynisme le plus complet"
Xavier Bertrand, président LR de la région Hauts-de-Franceà franceinfo
Est-ce que Monsieur Mélenchon fait ça par misérable calcul électoral ou est-ce qu'il est dans la main des islamogauchistes ? C'est ça la vraie question", s'est interrogé Xavier Bertrand. Ce dernier rejoint le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti, sur les intentions du leader de LFI qui recherche "le vote des barbus". C'est "la chose qu'il a en tête", confirme Xavier Bertrand. "Aujourd'hui, il est dans l'affrontement permanent. Ceux qui fracturent l'espace républicain ont un comportement misérable. C'est le cas de Monsieur Mélenchon aujourd'hui", a-t-il conclu.
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