: Vidéo La communauté juive reçue à l'Elysée, le Crif parle d'une "situation de guerre"
Avant la rencontre avec François Hollande, le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), Roger Cukierman, a pris brièvement la parole dans la cour de l'Elysée pour réclamer des mesures "fortes parce que nous sommes dans une situation qui est une situation de guerre".
Le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), Roger Cukierman, a évoqué une "situation de guerre" avant d'être reçu, avec d'autres représentants de la communauté juive, par François Hollande à l'Elysée, dimanche 11 janvier, jour de mobilisation dans tout le pays contre les attentats qui ont frappé la France.
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Il était accompagné du grand rabbin de France, Haïm Korsia, du président du Consistoire israélite de France, Joël Mergui, ainsi que des dirigeants du Fonds social juif unifié, de l'Union des étudiants juifs de France (UEJF), de la Fondation pour la mémoire de la Shoah et du Mémorial de la Shoah. Avant la rencontre, Roger Cukierman a pris brièvement la parole dans la cour de l'Elysée pour réclamer des mesures "fortes parce que nous sommes dans une situation qui est une situation de guerre".
"Que les prisons cessent d'être des lieux de formation de jihadistes"
Pour Roger Cukierman, "il est intolérable que sur les réseaux sociaux, il y ait eu un hashtag disant 'je suis Kouachi', cet assassin, et que ce hashtag ait eu 18 000 tweets". "C'est de l'apologie de meurtre et ça relève du pénal", a dénoncé le président du Crif, estimant que les réseaux sociaux doivent apprendre "à ne pas contribuer à la haine". "Il faut aussi travailler sur les réseaux (télévisés) satellites qui diffusent la haine des juifs sur des réseaux arabes, il faut aussi que les prisons cessent d'être des lieux de formation de jihadistes", a-t-il enchaîné.
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