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Besançon : la prise d'otages à la maternelle se termine bien

Le jeune déséquilibré de 17 ans qui retenait en otage cinq enfants et leur institutrice à la maternelle Charles-Fourier de Besançon (Doubs) a été maîtrisé à la mi-journée par le GIPN. Il venait de libérer ses derniers otages, qui sont tous sains et saufs.
Article rédigé par franceinfo
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Arrivés sur les lieux en fin de matinée avec un négociateur, les policiers d'élite du GIPN sont intervenus une heure plus tard, peu avant 13 heures.
_ La dénouement s'est joué au moment de servir les repas, les enfants ont alors été séparés du forcené, qui a été maîtrisé et interpellé par le GIPN. Selon Jacques Grosperrin, le député du Doubs, il a été neutralisé par un tir de pistolet à impulsions électriques.

Le jeune homme avait fait irruption dans l'école maternelle Charles-Fourier de Besançon, dans le quartier sensible de La Planoise, vers 8h30, armé de deux longs couteaux d'une trentaine de centimètres.
_ Dans un premier temps, il avait pris les 19 enfants en otage, avant d'en libérer 14, en trois groupes. Ne gardant avec lui que cinq enfants et leur institutrice.

Toutes les autres classes de l'école avaient aussitôt été évacuées. Une cellule de soutien psychologique avait été mise en place par le SAMU et les pompiers, pour accueillir et soutenir les familles des jeunes otages.

Il habitait le quartier

Les motivations du forcené semblaient confuses : il avait dans un premier temps déclaré qu'il voulait "quelque chose". Au cours des premières discussions menées avec le négociateur du GIPN, il avait réclamé une arme pour mettre fin à ses jours dans la salle de classe. Il s'agissait là de sa "principale motivation", selon le ministre de l'Education, Luc Chatel, arrivé sur place dans la matinée.
_ Le preneur d'otages "n'a véritablement à aucun moment menacé les enfants. Il les a même laissés sortir, aller aux toilettes et autres", a expliqué Luc Chatel, citant l'institutrice.

Le jeune homme habitait le quartier, il était scolarisé dans les environs l'année dernière.

Peu après l'arrestation du jeune forcené et la libération de tous les otages, Luc Chatel a salué le "sang froid de l'institutrice".

Nicolas Sarkozy, lui, s'est réjoui de “l'heureux dénouement” et a adressé “ses plus sincères félicitations aux autorités de l'État qui sont intervenues dans cette opération avec sang-froid, professionnalisme et détermination, notamment aux services de la préfecture, aux fonctionnaires de police et aux militaires de la gendarmerie”.
_ Le ministre de l'Intérieur, lui aussi, a adressé ses "plus vives félicitations" aux forces de l'ordre.

Gilles Halais, avec agences

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