Crash A320 : sur place, l'accueil s'organise tant bien que mal
Deux jours après le crash de l'Airbus de la Germanwings dans les Alpes-de-Haute-Provence, les familles des 150 victimes sont attendues sur place, où bénévoles et habitants tentent de leur venir en aide. Malgré tout, difficile d'accomplir cette mission d'hospitalité face à une telle douleur.
Les premières familles des victimes sont attendues à Seyne-les-Alpes, ce jeudi. La compagnie Lufthansa a notamment annoncé qu'elle avait affrêté deux appareils, alors que la majorité des victimes du crash de l'Airbus A320 de la compagnie Germanwings étaient des Allemands - 72 victimes - et des Espagnols - 51 disparus. Dans cette petite commune des Alpes-de-Haute-Provence, qui se retrouve bien malgré elle au coeur d'une actualité dramatique, difficile d'organiser cet accueil, même si tout est mis en oeuvre pour venir en aide à des proches dévastés, qui ne pourront même pas reconnaître les victimes tant les corps - dont l'hélitreuillage a commencé mercredi soir - sont abîmés.
Dans la douleur, certains habitants, ou des artisans et commerçants du coin, ont proposé leur aide ces dernières heures, que ce soit pour aider au dispositif mis en place, ou pour préparer l'accueil des proches des victimes.
"Je me sens solidaire de toute cette tristesse" : le reportage à Seyne-les-Alpes de Marie-Christine Lauriol
Ces prochains jours, plusieurs centaines de personnes devraient se diriger vers la région, où deux chapelles ardentes ont été dressées, au Vernet et à Seyne-les-Alpes. Mercredi, Angela Merkel et Mariano Rajoy ont tenu à remercier les habitants de la solidarité dont ils font preuve depuis l'accident. Selon le procureur de la République de Marseille Brice Robin, l'identification des corps prendra "des jours et même des semaines ".
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