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Crash Rio-Paris : de nouveaux morceaux de l'avion localisés deux ans après

Ces nouvelles opérations de recherche lancées il y a une semaine seront-elles les bonnes ? Le Bureau d'enquêtes et d'analyses a annoncé ce dimanche soir que des éléments de l'épave, "des moteurs et des morceaux de voilure", avaient été retrouvés, et déclare avoir "espoir" de retrouver les boîtes noires, introuvables depuis la catastrophe le 1er juin 2009.
Article rédigé par franceinfo
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Le crash qui avait fait 228 morts remonte au 1er juin 2009, au large du Brésil. Mais deux ans après, l'accident reste inexpliqué.
_ L'annonce du BEA chargé de l'enquête technique ravive l'espoir de comprendre la catastrophe. Les opérations de recherche menées par un navire océanographique auraient permis ces dernières 24 heures de localiser des éléments identifiés comme venant de l'épave du vol AF 447. Il s'agirait "des moteurs et de certains éléments de la voilure".

Mieux. Selon le directeur du Bureau d'enquêtes et d'analyses, le champ de débris serait "relativement concentré", ce qui relance l'"espoir" de retrouver les boîtes noires. Les recherches actuelles sont concentrées sur une zone de 10.000 km², soit un rayon de 75 kilomètres autour de la dernière position connue de l'Airbus A330.

Recherche à l'aide de sous-marins de poche

Cette phase de recherche est la quatrième depuis la catastrophe. Elle avait été lancée le 25 mars dernier. Les précédentes opérations, à l'aide de robots sous-marins avaient permis de repêcher des débris, dont l'empennage de l'avion, et une cinquantaine de corps, mais jamais l'épave.

Cette fois, c'est un bateau américain L'Alucia qui a été dépêché de Seattle, emportant avec lui trois sous-marins de poche de quatre mètres de long. L'Alucia est d'ailleurs à l'origine un ancien navire océanographique français.

Cette dernière campagne de recherche évaluée à environ 9 millions d'euros a été lancée par l'avionneur Airbus et la compagnie Air France. Tous les deux cherchent à se dédouaner, après avoir été mis en examen à la mi-mars pour "homicides involontaires" dans l'enquête sur ce crash.

Cécile Quéguiner, avec agences

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