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Des carences dans le suivi de Tony Meilhon ? Les agents de probation s'en défendent, document à l'appui

Michel Mercier, lors de sa présentation des conclusions de l'enquête sur d'éventuels dysfonctionnements dans l'affaire Laëtitia, a évoqué "des carences manifestes dans la circulation de l'information" à propos du suivi du tueur présumé, Tony Meilhon. _ Le rapport reproche notamment au travailleur social qui suivait Meilhon pendant sa détention de ne pas avoir alerté ses collègues chargés du suivi judiciaire. _ Problème : ce travailleur social n'était pas tenu de le faire...
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Selon nos informations, cet agent de probation n'avait en effet pas de raison de le faire, car il existe depuis plusieurs années un logiciel adéquat, un système informatique de suivi des détenus.
_ Dans le dossier informatique de Tony Meilhon (voir ci-contre) , il apparait d'abord que le service d'application des peines a bien fait une demande de suivi judiciaire du récidiviste cinq mois avant sa sortie; il apparait que le service de probation a accepté la mission deux mois plus tard, mais en classant le dossier "en attente". La fiche informatique précise d'ailleurs cette mention "affectation vacataire".

"Il ne faut donc pas se tromper de cible, prévient Samuel Azé, secrétaire national de la CGT pour les travailleurs sociaux, le conseiller de probation qui a suivi Meilhon en prison ne peut être accusé de faute".

Reste que des conseillers comme la direction du Spip de Nantes pourraient faire l'objet de sanctions disciplinaires. Le Garde des sceaux Michel Mercier pourrait faire connaître sa décision dans les prochaines heures.

Elodie Gueguen

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