Comment travaillent les experts des instituts de recherche criminelle ?

Mais qui sont les experts criminels qui sont par exemple parvenus à confondre Nordahl Lelandais, l'auteur du meurtre de la petite Maëlys ? France info vous propose d'entrer dans les coulisses de l'Institut de Recherche criminelle de Pontoise.

Les dents, un véritable "coffre-fort"

À l'Institut de Recherche criminelle de Pontoise, les cadavres sont scannés. Objectif ? Chercher la présence d'éléments étrangers. "On voit plein de petits éléments en surbrillance qui pourraient nous faire penser par exemple à du plomb de chasse", décrit l'adjudant Franck Nolot, anthropologue à l'IRCGN, en regardant un scanner. "Ça, ça va déterminer quels sont les traumatismes qu'a pu subir la victime". Lorsque les os sont trop dégradés, de l'ADN est prélevé sur les dents. "Un véritable coffre-fort", pour Aimé Conigliari, odontologue à l'IRCGN. La dent est broyée, la pulpe dentaire est analysée. Le profil génétique est alors comparé avec l'ADN de personnes disparues ou de leurs proches.