Disparition de Maëlys : ses parents sortent de leur silence
Dans un entretien au "Dauphiné libéré", l'avocat des parents de la fillette, disparue il y a deux semaines, raconte comment la mère de Maëlys a croisé dans la soirée un homme au comportement "étrange".
Un suspect au comportement "étrange", qui "disparaît" avant l'arrivée des gendarmes : les parents de Maëlys, disparue il y a deux semaines au cours d'une fête de mariage en Isère, sont sortis de leur silence, dimanche 10 septembre, par l'intermédiaire de leur avocat.
Dans un entretien accordé au Dauphiné libéré, Fabien Rajon, conseil des parents de la petite fille, évoque le "supplice" enduré par la famille et livre leur version des faits.
Maëlys avait décrit l'homme comme son "copain"
Selon l'avocat, la mère de la fillette affirme que "dès qu'elle s'est rendue compte que Maëlys avait disparu, elle a immédiatement cherché sa fille bien sûr, mais aussi un homme dont le comportement pendant la soirée lui avait semblé étrange". Une intuition motivée semble-t-il par la proximité de l'ex-militaire avec sa fille au cours de la soirée. Un peu plus tôt, l'enfant lui avait décrit cet homme comme son "copain" et l'avait présenté à un autre invité du mariage comme son "tonton".
"Cet homme aurait discuté avec la petite Maëlys, montrant à la fillette et à sa mère des photos de ses chiens sur son téléphone. La maman est ensuite partie, laissant la conversation entre Maëlys et cet invité se poursuivre quelques minutes", détaille Fabien Rajon.
"Cet homme détient les clés de l'affaire"
Selon la mère de la petite fille, elle aussi passionnée par les chiens, l'ex-militaire n'avait ensuite pas semblé "spécialement concerné" par les recherches entamées cette nuit-là par l'ensemble des convives, "ni vraiment inquiet" de sa disparition, lorsqu'il a été aperçu dehors, à proximité de la salle des fêtes. "À la différence d'autres affaires de disparition d'enfants, les enquêteurs semblent tenir une personne qui a visiblement des choses à dire", poursuit l'avocat.
"Les parents se disent logiquement que cet homme détient les clés de l'affaire. Et dans la mesure où le temps presse, car il en va du devenir d'un enfant, ils invitent forcément le mis en examen à révéler enfin la vérité et en finir de l'attente insupportable qui leur est imposée", conclut-il.
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