Nordahl Lelandais mis en examen pour "assassinat" après l'identification du crâne du militaire disparu Arthur Noyer
Le procureur de Chambéry a fait le point sur les soupçons qui pèsent sur Nordahl Lelandais dans la disparition inexpliquée d'un militaire, en avril.
Ce qu'il faut savoir
Nordahl Lelandais, prinicipal suspect dans l'affaire Maëlys, a été mis en examen, mercredi 20 décembre, pour l'assassinat du caporal Arthur Noyer, disparu en avril. Le procureur de Chambéry, Thierry Dran, a annoncé que le crâne du militaire avait été retrouvé par un promeneur en septembre, et identifié grâce à une analyse ADN ces derniers jours.
Le crâne de la victime identifié. Un crâne humain a été découvert en septembre par un promeneur sur la commune de Montmélian, en Savoie, a révélé le procureur. Les analyses ADN effectuées sur ce crâne, dont les résultats sont tombés le 18 décembre, révèlent qu'il s'agit de celui du caporal Arthur Noyer, disparu dans la nuit du 11 au 12 avril à Chambéry.
Des téléphones qui "bornent" aux mêmes endroits. La nuit de la disparition du caporal, les deux téléphones utilisés par Nordahl Lelandais ont "borné" aux mêmes endroits que le téléphone d'Arthur Noyer entre 23h48 et 3h41 à Chambéry et dans ses environs, a indiqué le procureur. Les téléphones du suspect ont été rallumés à 7h53 à son domicile de Domessin.
Des recherches internet troublantes. Les investigations sur les supports informatiques de Nordahl Lelandais ont révélé une recherche effectuée sur internet sur la manière de faire disparaître un corps. Une recherche "postérieure à la disparition" du caporal, ont précisé plusieurs sources.
Deux autres disparitions intéressent les enquêteurs. Les enquêteurs se demandent si Nordahl Lelandais pourrait avoir un lien avec deux autres disparitions non résolues datant de quelques années, selon les informations de France 2. Jean-Christophe Morin, disparu en 2011, et Ahmed Hamadou, perdu de vue en 2012, ont tous les deux été vus pour la dernière fois à la sortie du festival de musique électronique Elements, au fort de Tamié, près d'Albertville (Savoie).