Disparition d'Emile : l'enfant "n'a pas été retrouvé" et les "investigations se poursuivront" mercredi, annonce le procureur de Digne-les-Bains

Article rédigé par Camille Adaoust, Louis Boy
France Télévisions
Publié Mis à jour
Franceinfo mardi 11 juillet
Le petit garçon de 2 ans et demi reste introuvable. "A cette heure, ce sont près de 1 200 appels qui ont été reçus et qui doivent faire maintenant l'objet de vérifications", a avancé Rémy Avon.

Ce qu'il faut savoir

Où est le petit Emile ? Trois jours après sa disparition dans le hameau du Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), le garçon de 2 ans et demi "n'a pas été retrouvé", a avancé le procureur de la République de Digne-les-Bains, lors d'un nouveau point-presse, mardi 11 juillet en fin d'après-midi. "Les 30 bâtiments du hameau ont été totalement visités, 25 personnes ont été entendues, 12 véhicules ont été visités et 12 hectares ont été ratissés", a détaillé Rémy Avon. "Les investigations se poursuivront demain [mercredi]. La justice reste mobilisée et la gendarmerie renforce le dispositif d'enquête." Ce direct est maintenant terminé.

Un nouveau dispositif mis en place. Des "moyens spécialisés à la recherche de traces et d'indices" vont désormais être déployés, a annoncé le préfet, les recherches déjà menées n'ayant pas permis de repérer le petit garçon dans le périmètre initial de 5 km autour du hameau du Haut-Vernet et ses 25 habitants, là où Emile a disparu, à quelque 2 kilomètres au dessus du village du Vernet.

Pas de nouveaux éléments. Pour le procureur, "toutes les hypothèses restent d'actualité, aucune n'est privilégiée et aucune n'est exclue". Plus de 500 appels ont été reçus, mais beaucoup pour proposer de l'aide pour les recherches. Il n'y a pas "de nouveaux éléments susceptibles d'expliquer la disparition du petit Emile" en dépit de "nombreuses auditions de témoins", a ajouté Rémy Avon.

Des dizaines d'appels reçus depuis samedi. Le préfet et le procureur rappellent que le numéro d'urgence est réservé aux témoignages pouvant apporter des éléments à l'enquête. Ils ont en effet déploré que sur les plus de 500 appels reçus en deux jours, la grande majorité sont des propositions de bénévoles pour aider aux recherches ou demander des nouvelles de l'enfant.