Elle mettait des boulons dans les chocolats pour obtenir un CDD
Une intérimaire a été condamnée à un an de prison avec sursis pour avoir introduit des boulons dans des boîtes de chocolat.
Des boulons dans les ballotins. Une intérimaire, employée dans l'usine du chocolatier suisse Lindt et Sprüngli d'Oloron-Sainte-Marie (Pyrénées-Atlantiques), a été condamnée à un an de prison avec sursis et deux ans de mise à l'épreuve, lundi 18 janvier, a annoncé le procureur de la République de Pau, Jean-Christophe Muller. Elle avait introduit à plusieurs reprises des vis et autres boulons dans des boîtes de chocolats.
L'affaire débute en 2014, alors que de petits objets métalliques sont découverts dans les alvéoles des boîtes de chocolats. Quelques mois plus tard, des portiques à rayons X installés dans l'usine révèlent même des écrous, des vis et des boutons-pression.
Une perte de 500 000 euros, selon le chocolatier suisse
La femme de 57 ans, intérimaire pendant vingt-sept saisons, a agi ainsi dix-huit fois. Le procureur a indiqué qu'elle avait agi "pour attirer l'attention de la direction", alors qu'elle n'obtenait pas de CDD.
Rappel des boîtes, mesures de sécurité plus poussées, contrôles dans l'usine… Si, grâce à ces mesures, le chocolatier a empêché la vente des boîtes au public, comme le remarque Sud-Ouest, le coût de l'affaire, lui, n'est pas négligeable : plus de 500 000 euros, selon Lindt.
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