Cet article date de plus de cinq ans.

Allier : un homme suspecté d'au moins quatre tentatives d’enlèvements d'enfants arrêté

Interpellé mardi, le trentenaire a reconnu les faits durant sa garde à vue "sans pour autant expliquer sa réelle motivation", selon le procureur.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Un homme a été écroué jeudi 18 juillet 2019 notamment pour la tentative d'enlèvement à Bellerive-sur-Allier (Allier) d'une fillette en 2015.  (PATRICK FOUQUE / AFP)

Un homme de 34 ans a été écroué, jeudi 18 juillet, notamment pour la tentative d'enlèvement(Nouvelle fenêtre) à Bellerive-sur-Allier (Allier) d'une fillette en 2015. Il l'avait abandonnée sur place après avoir été mis en fuite par des voisins, selon le parquet de Cusset.

Ces faits remontent au 1er juillet 2015. L'homme avait pénétré dans un pavillon vers 3h30 pour y enlever la petite fille, qui par ses cris, avait alerté des voisins. Ces derniers avaient mis en fuite l'agresseur, qui avait laissé la victime dans un jardin, précise dans un communiqué le procureur de la République, Eric Neveu. La fillette ne présentait pas de lésions de violences sexuelles, ajoute le magistrat.

L'homme est soupçonné de quatre autres intrusions 

Le trentenaire est également mis en cause pour quatre autres intrusions dans des domiciles, qui se sont toutes déroulées à Bellerive-sur-Allier courant 2018 et 2019, où lui-même réside. Le suspect était entré le 7 janvier 2018 au petit matin chez une femme, à qui il avait demandé des "faveurs sexuelles".

Le 30 juin dernier, vers 5 heures, une mère de famille avait mis en fuite un individu après avoir été réveillée par les bruits provenant des volets de la fenêtre de la chambre de sa fille de 8 ans.

Interpellé mardi, le trentenaire a reconnu les faits durant sa garde à vue "sans pour autant expliquer sa réelle motivation", selon le procureur. Il a été mis en examen notamment pour "tentative de viol" et "enlèvement de mineur de moins de 15 ans", crime passible d'une peine de quinze ans de réclusion criminelle.

Lancez la conversation

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.