: Replay "Curtis est innocent, il n'aurait jamais touché Elisa" : revivez la conférence de presse du compagnon d'Elisa Pilarski et de son avocat
Selon les analyses ADN, la jeune femme a été tuée par le chien de Christophe Ellul, Mais l'avocat de ce dernier, Alexandre Novion, conteste ces conclusions.
Ce qu'il faut savoir
Un an après, les circonstances de la mort d’Elisa Pilarski prêtent encore à débat. Les analyses ADN ont conclu que la jeune femme de 29 ans, retrouvée morte le 16 novembre 2019 dans une forêt de l’Aisne, a bien été mordue à mort par Curtis, le chien de son compagnon, Christophe Ellul, et non par ceux de la chasse à courre croisés pendant sa promenade. Mais l'avocat de ce dernier, Me Alexandre Novion, conteste ces conclusions.
Il a donné, mardi 10 novembre, une conférence de presse à Bordeaux, en présence de son client, et a annoncé avoir demandé de nouvelles expertises,"du rapport ADN d'abord, puis de l'étude comparative des dents de Curtis avec les blessures de la victime", indique Le Parisien.
Aucune trace ADN des chiens de chasse. Comme l'indiquait une source proche du dossier à franceinfo au moment de la publication des résultats, seul l'ADN de Curtis, l'American Staff de Christophe Ellul, a été identifié à l'intérieur du tee-shirt de la jeune femme. Aucune trace d'ADN des chiens de chasse n'a été retrouvée sur le corps de la jeune femme. De quoi écarter l'hypothèse d'une bagarre entre les chiens qui aurait pu aboutir au retrait de la muselière.
Des conclusions rejetées. L'avocat Alexandre Novion a contesté les conclusions des analyses ADN selon lesquelles la mort de la jeune femme de 29 ans a été causée par Curtis, le chien de Christophe Ellul. Il a d'ores et déjà annoncé avoir demandé de nouvelles expertises.
Un rapport vétérinaire accable Curtis. Avant la publication des tests ADN, deux experts vétérinaires avaient indiqués dans leur rapport que seul le chien Curtis était à l'origine de la mort de d'Elisa Pilarski.
Le chien a été "dressé au mordant". L'animal, un "American Pitbull Terrier, provenant d'un élevage des Pays-Bas et introduit illégalement en France par son acquéreur" a "fait l'objet d'un dressage au mordant, forme d'apprentissage interdite en France", a annoncé le 3 novembre le procureur chargé par intérim du dossier, dans un communiqué. Ceci est "de nature à abolir toute capacité de contrôle ou de discernement".