Cet article date de plus d'un an.

Savoie : l'homme soupçonné d'avoir tué son ex-conjointe en pleine rue jeudi a été interpellé

Il s'agit d'un homme d'un soixantaine d'années, connu de la justice. Selon le procureur de la République de Chambéry, le meurtre a "probablement été commis avec préméditation".
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
L'homme soupçonné d'avoir tué son ex-conjointe jeudi 31 août à La Croix-de-la-Rochette (Savoie) a été interpellé après 24 heures de recherche. (ISABELLE GAUDIN / RADIO FRANCE)

L'ex-conjoint de la femme tuée jeudi en pleine rue à La Croix-de-la-Rochette (Savoie) et qui était recherché depuis, a été interpellé vendredi 1er septembre par les gendarmes, a appris franceinfo de sources concordantes. Le suspect a été placé en garde à vue dans les locaux de la section de recherches de Chambéry dans le cadre de l'enquête ouverte pour assassinat, précise le parquet de Chambéry dans un communiqué.

Cet homme, âgé d'une soixantaine d'années, a été interpellé vendredi vers 10 heures, à Arvillard, en Savoie, dans le cadre d'une opération conjointe du GIGN et de la gendarmerie de Savoie. "Merci aux gendarmes qui ont mené à bien l'interpellation de l'individu suspecté du féminicide hier en Savoie, en mobilisant des moyens très importants", a posté sur le réseau social X le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin. 

L'arme pourrait être une machette

Le sexagénaire est soupçonné d'avoir pris la fuite à bord d'un véhicule après avoir tué son ex-femme, qui venait de déposer l'un de ses enfants à la crèche. Jeudi soir, le procureur de la République de Chambéry avait confirmé que le meurtre a "probablement été commis avec préméditation". Une autopsie doit être réalisée vendredi dans la journée à l'Institut médico-légal de Grenoble.

Cette femme de 42 ans a été tuée jeudi matin vers 9h20 en pleine rue, dans la commune où elle réside. Elle venait de déposer l'un de ses enfants à la crèche quand elle a été agressée. Elle a reçu plus d’une dizaine de violents coups au moyen d’une arme qui, d’après les constatations du médecin légiste, pourrait être une machette.

Cet homme est déjà connu de la justice, selon une source proche de l’enquête. Dans le cadre de leur séparation, en 2021, il avait notamment été condamné en novembre 2020 par le tribunal correctionnel de Nice pour non-respect d’une ordonnance de protection rendue au profit de la victime par le juge aux affaires familiales. Depuis sa mutation en Savoie comme fonctionnaire de police, elle avait déposé une plainte pour non-paiement de pension alimentaire contre son ex-conjoint.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.