Fusillade dans un lycée de Grasse : une cellule psychologique est restée ouverte toute la journée
Au lendemain de la fusillade dans un lycée qui a fait une dizaine de blessés dont trois sont toujours hospitalisés ce vendredi 17 mars, à Grasse (Alpes-Maritimes), le sentiment de peur et d'incompréhension est toujours important.
C'est un moment que beaucoup d'entre eux redoutaient. Au lendemain de la fusillade, les lycéens retournent dans l'établissement pour la première fois ce vendredi 17 mars à Grasse (Alpes-Maritimes). Les élèves restent hantés par des scènes souvent violentes. Accompagnés par une cellule d'aide psychologique, certains d'entre eux se livrent le coeur lourd. "Y'avait qu'une vitre qui nous séparait, il aurait pu à tout moment nous tuer et c'est à ce moment-là qu'on se dit que la vie est fragile", confie une lycéenne.
Un besoin de se retrouver
Beaucoup sont venus accompagnés de leurs parents inquiets des conséquences psychologiques d'un tel drame. "Après avoir discuté longuement avec lui, je me suis rendu compte qu'ils avaient vraiment eu très très peur", explique une parente d'élève. Hier, jeudi 16 mars, quelques minutes seulement après la fusillade, cette pédopsychiatre est l'une des premières à prendre en charge les victimes. Rapidement, elle sent chez les adolescents un besoin de se retrouver. "Même ceux qu'on n'aimait pas, on s’est rendu compte qu'ils étaient super sympas, (...) c'est ça les jeunes, quand c'est difficile ils se regroupent", conclut Michèle Battistat.
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