Incendie mortel à Nice : un troisième homme interpellé et placé en garde à vue

Un incendie s'est déclaré dans un immeuble d'habitation à Nice il y a une semaine causant la mort de sept personnes dont quatre mineurs. Les deux premiers interpellés ont déjà été mis en examen et placés en détention provisoire.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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L'incendie a eu lieu dans un immeuble résidentiel situé dans le quartier des Moulins à Nice, le jeudi 18 juillet 2024. (ROLAND MACRI / HANS LUCAS / VIA AFP)

Un troisième homme a été interpellé après l'incendie mortel de Nice, a appris mercredi 24 juillet France Bleu Azur auprès du procureur de la République, confirmant une information de Nice-Matin. Dans un communiqué, le procureur précise que cet homme a été placé en garde à vue, et qu'il fait partie des "individus recherchés". Autrement dit, il s'agit de l'un des trois fugitifs âgés de 17 à 23 ans, identifiés et localisés dans les Alpes-Maritimes et en Île-de-France, recherchés par les enquêteurs.

Dans la nuit du mercredi 17 au jeudi 18 juillet, un incendie s'est déclaré dans un immeuble d'habitation dans le quartier des Moulins causant la mort de sept personnes dont quatre mineurs. La piste criminelle a très vite été évoquée dans cette affaire. Des images de vidéosurveillance ont montré la nuit de l'incendie "trois jeunes hommes aux visages non dissimulés" sortir de l’immeuble et prendre la fuite peu de temps avant le départ de feu. 

Les deux premiers interpellés sont déjà mis en examen, comme l'a annoncé le procureur de la République dans un communiqué mardi. "La personne interpellée jeudi dernier dans les Alpes-Maritimes a été placée en détention provisoire", ajoute la même source, tout comme "la personne interpellée dimanche dernier en Seine-Saint-Denis", à Noisy-le-Grand.

Àgés de 25 et 21 ans, ils sont mis en examen pour "destruction du bien d'autrui par un moyen dangereux pour les personnes ayant entraîné la mort", "destruction en bande organisée du bien d'autrui par un moyen dangereux pour les personnes et ayant entraîné une incapacité supérieure à huit jours", "participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un crime" et "participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un délit puni de dix ans d'emprisonnement".

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