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Incendies dans les Bouches-du-Rhône : "C'était l'apocalypse"

De violents incendies ont ravagé plusieurs villes situées au nord de Marseille, mercredi. Les habitants racontent.

Article rédigé par franceinfo
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Entre "20 et 25 maisons" ont été brûlées à Vitrolles. (FRANCK PENNANT / AFP)

Débuté dans l'après-midi du mercredi 10 août à Rognac, dans les Bouches-du-Rhône, l'incendie ravageur s'est vite retrouvé aux portes de la commune de Vitrolles. La commune, située à 30 kilomètres au nord de Marseille, a payé le plus lourd tribut : 1 600 hectares ont été ravagés, environ mille personnes ont dû être évacuées, entre "20 et 25 maisons" auraient été brûlées et une école a été partiellement détruite.

Aux Pennes-Mirabeau, une commune située à proximité, près de 730 hectares ont brûlé. 

Loïc Gachon, le maire de Vitrolles, interviewé sur France Bleu Provence, s'est dit "inquiet", au micro de France Bleu Provence, "car ce n'est pas terminé". Pour l'édile, "après une journée et une soirée de lutte, c'est un matin de cendres". Frédéric Paris, directeur de cabinet du maire de Vitrolles, a ainsi évalué "entre 6 000 et 8 000" le nombre de personnes affectées par le sinistre. 

"C'était l'apocalypse"

De nombreux habitants, surpris par l'incendie, ont dû quitter leur domicile précipitamment, sans leurs affaires personnelles. Sur France 2, le visage noirci par la fumée, un autre habitant se confie : "J'ai été encerclé par les flammes et on n’a pas pu se décoincer. Tout a brûlé : la maison, la voiture." 

"Les pompiers nous ont demandé de partir vite. C’était l’apocalypse. On a juste eu le temps de prendre la chienne et la voiture, et rien d’autre. On est arrivés, sans rien, nu et cru, chez une amie dans le centre-ville", explique pour sa part au Monde une Vitrollaise du quartier des Pinchinades.

Le lendemain, de retour chez eux, ils constatent les dégâts. 

"Il n'y a plus rien"

Et ils sont nombreux à être affectés par le sinistre. Le Parisien relate ainsi l'histoire de René, dont la maison familiale située aux Pennes-Mirabeau a été entièrement détruite par les flammes"Trois années à suer sang et eau. Trois années à bosser tous les soirs jusqu'à 2 heures du matin, pour que ça se termine comme ça !" se désole René. Mais heureusement pour la famille, dans la fuite, les papiers de l'assurance ont été emmenés. Car après le temps de la désolation, il va falloir entamer les procédures d'indemnisation par les assurances pour les pertes subies. 

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